MA ROQUINERIE

"laissez l'onde aller légère aux sources du souvenir...c'est là que se trouve le meilleur à venir" kb

mardi, septembre 25, 2007

Le blog a déménagé

le blog a déménagé ici :

mercredi, septembre 19, 2007

Déménagement

bonjour,
bon là je n'arrive pas à surmonter la couille qui rend ce blog aussi blanc que les neiges du kilimandjaro et ce malgré mon dextre bidouillage de ces grognasses de balises Html.
je tente donc un déménagement par , et si tout va bien donc cette page se désagrégera au fur et à mesure que l'autre se construira...un transfert quoi! cela vous permettra de redécouvrir les archives et me permettra à moi de profiter des nouvellesfonctionalités XML de blogspot

kb

lundi, septembre 17, 2007

En même temps que moi...

photo by Zorgnic















Murmures du soir
Étoiles au ciel écorché
L’automne s’en vient...



vendredi, août 10, 2007

je vais, je tire et je reviens...















Chers lecteurs invétérés, lectrices passionnées et autres bizarreries version 2.5 du web.
Voila ! Comme à l’accoutumée, enfin si les 27 mois d’existence de ce blog peuvent faire office de coutume, cet espace va se mettre un petit peu au vert le temps d’aller pour moi moissonner quelques bribes de vie réelle en ce mois d’août qui en fait se prête beaucoup plus au jaune des blés, au bleu intense de la mer et à la couleur chair.

Demain dès l’aube donc, à l’heure ou blanchit la campagne je m’en irai par les chemins, mon baluchon sur l’épaule chantant un air de mouskir et pour seul compagnon mon horrible canin gambadant sous l’ombre bienveillante de mes miches (c’est juste l’ombre de mon baluchon ?? ah bon !...j’aurai pourtant cru….)…
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme...en remerciant Rimbaud pour lui avoir emprunté ces derniers mots et aussi abdel qui m’a prêté un peu de sous
Allez…hue le canin…et cesse de remuer la queue devant tout le monde…. ! il est fou ce chien...tiens je pense à un truc...avec ses yeux bigleux je vais te me le rebaptiser "Aflelou"

lundi, août 06, 2007

L'opium s'en va, le bâton reste...

(*) ARB (Ahmed Reda benchemsi, directeur
de la publication Telquel et Nichane) à l'entrée du tribunal



Comme quoi on ne peut dans une dichotomie hasardeuse dissocier les deux composants du puissant léthargique de la société marocaine.

Couronnant les efforts d’un processus classique de désaveu programmé que subissait la double publication Telquel-Nichane, le verdict de saisie vient de tomber samedi dernier par la sacrée voix caverneuse du premier ministre en qui notre trinité à nous (Dieu, la patrie , le Roi) vient de trouver son Perceval.

Craignons que pour cette fois les accusés ne bénéficieront certainement pas de circonstances atténuantes et feront certainement les frais de leur récidivisme, ayant déjà été amenés à comparaître pour les mêmes raisons il y a de cela à peine moins d’une année.

Dès lors on ne peut qu’être amenés à se poser les questions suivantes :
ARB* est-il amnésique ? Ou bien son mépris du système le pousse-t-il à braver sa trouille naturelle tablant sur un hypothétique aval du pouvoir tant qu’il continuera à adopter la ligne éditoriale consistant à casser du barbu sans grand discernement ?


Si le Roi est jeune et bon, la monarchie n’en est pas moins vieille de plus d’un millénaire et, dans un long processus de désenvoûtement, il apparaît que si les feuilles de la tradition sont plus aptes à brûler dans un brasero démocratique sous les vents du changement en dégagent leur odeur exaltante, il n’en est pas de même pour les bâtons ankylosées par tant d’années d’osmose supportant, rigidement, le pilier central de la symbiose politico-religieuse constituant la clé du pouvoir dans notre pays.

Comme devrait certainement le savoir ARB, les relations entre monarchie et islamisme amènent bien plus loin qu’à la seule problématique de la relation (sur le mode de la confrontation) entre un Etat et son opposition à fondement religieux. Dans le cas du Maroc, elles permettent de développer plus largement la question du rapport entre politique et religion.
« Le roi, amîr al-mu`minîn (« commandeur des croyants »), représentant suprême de la nation, symbole de son unité, garant de la pérennité et de la continuité de l’Etat, veille au respect de l’islam et de la Constitution. Il est le protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités ». En 1962, sous les conseils de deux figures politiques nationalistes, Allal al-Fassi et le Dr. Al-Khatib, le roi du Maroc, par l’article 19 de la Constitution, devint officiellement une figure spirituelle, chargée, entre autres, de protéger l’islam mais aussi la liberté de culte. La nation et l’Etat marocains sont définis à partir de deux données : la Constitution et l’islam, celui-ci étant directement inscrit dans le texte constitutionnel sans qu’il soit défini autrement que par la « protection » royale, c’est-à-dire par la monarchie elle-même.

Rappelons pour les besoins de l’histoire qui ne va manquer de s’en suivre suite à cette nouvelle affaire que c’est Le même Al-khatib qui fut à l’origine de la création du premier parti « islamique » du pays. Comme quoi le pouvoir dispose d’une double carapace et chaque fois que l’on s’attaquera à l’une on ne manquera pas de subir les effets de l’autre

En attendant, n’ayant pas encore lu les articles incriminés par cette nouvelle décision ministérielle, je ne puis polémiquer au-delà sans risquer de tomber dans une partialité irrationnelle qui ne sera d’aucun apport constructif mais…(j’ai toujours un mais dans la poche) je condamne (ben quoi ? moi aussi je suis bicarapacé), par principe, la décision gouvernementale qui ne va pas manquer de nous souffler sa fumée soporifique pour cacher son bâton


kb...fumi gêne

jeudi, août 02, 2007

Mot à mot...



Tanger - le port












Fabulerai-je encore si je lâchai la bride à mon imagination cavalière ? Une naïade nue sur un rocher couleur chocolat me mettrai sûrement l’eau à la bouche…j’en ai le pipo qui frétille. Ab6 qui se la joue philanthrope sur une pierre ponce ne sera jamais fille en trop me dis-je (ça en jette les je après le verbe). C’est qu’elle me manquait me dis-je poncif pour en jeter encore une fois. Voila que je dérive de x en y en pensant à la lemniscate de bernouilli (les matheux savent ce que c’est…les mateurs n’ont qu’à bien regarder et en prendre de la graine) tel Ulysse pensant à Charybde et Sylla .

Ce matin j’ai l’émotion exponentielle et je diftotex à second membre variable. Neper était impuissant de son logarithme me dis-je (encore- ??) la pensée défilant en algorithme jusque aux sources du souvenir. Sa fonction le faisait certainement jouir en même temps que cette multitude de profs binoclards qui prenaient malin plaisir à me coller un zéro sur ma feuille d’interro…faible consolation, mes ancêtres avaient inventé ce chiffre me dis-je (juste pour cette fois) tombé depuis en désuétude dans le qualificatif d’un petit âne mendiant et gris…mais là je fabulerai certainement…bref c’est toujours un plaisir de n’avoir rien à dire et d’écrire quand même une ou deux conneries (quand ça n’est pas plus… pour faire rasoir qui rase de plus près) histoire de se rappeler à votre bon souvenir.

Pas fameux me diriez vous après cette longue absence mais je suis resté en rade entre deux poèmes qui ont haussé le ton…et comme tout le monde le sait « quand le thon monte…le hareng saur »…dites surtout pas que mon propos il pue…je prie pour que vous ne m’en veuillez pas. Je ferme les yeux et je prie fort…et du coup je pense à Fernande…façon bras ceints… autour de ma taille de hanneton qui bourdonne et bourgeonne jusqu’au tréfonds de ses rêves…les prières ça érode vachement m’ultimai-je à dire…c’est là que je me rappelle, comme un petit vent de fraîcheur, ce petit instant (enfin… un peu plus que petit car je ne suis rentré qu’a 3h30 du matin) bien réel, passé à papoter avec ce jeune homme très engliche man in the rif sous la lumière blafarde d’un Tanger qui sentait le rêve cramé d’un ex candidat au hrig.

La saveur agréable du milk-shake contrastait fortement avec la faune noctambule qui vous frôlait de près, concupiscente, jusqu’au fond de votre poche pour vous délester de votre culpabilité estampillée à l’effigie royale d’une malheureuse pièce de monnaie. Il est vrai que tout se monnaie…même les mots bientôt d’après Mehdi7…mais je n’en dirai pas plus...et je prie de me voir si beau encore demain castafiorai-je sous les lumières diaphanes d’une ville en train de doucement avorter son rêve frelaté…


kb...en troisième type

vendredi, juin 22, 2007

Les chants du monde



1.

il y eut d'abord l'eau
ensuite le vent
carressant l'onde
à lui rider la peau
pour enfanter le ciel
sans couleur
sans douleur
un ballon en hommage
offrande des étoiles
s'accrocha au ciel
on l'appela soleil...








2.










aux rayons d'un ballon qui se dégonfle
aspiré en cinabre par la mer
le ciel s'ébroue des cendres du jour
soudain
il plut la terre







3.

la pluie à laissé un grand trou dans le ciel
noir
le jour, effrayé
s’enfuit sous les paupières de l’horizon
maudissant celle que la lune
venue on ne sait d’où
appela « nuit »









4.

ourlée de jour
l’aube se lève
comme le voile d’un rêve
découvre les montagnes
sombres lèvres
et amas de cendres
qui soupirent la vie






5.

puis vint l’arbre
frère des montagnes, et du temps
plantant ses racines dans le ventre de sa mère
il tend ses bras suppliant
la clémence du père
azur
qui s’étire à l’infini









6.

Puis vint ton regard
mirroir de l'infini
c'est là que je suis né







khalid benslimane

vendredi, juin 08, 2007

Pardon m’sieur z’avez pas vu mon fez ?


Jhonny Clegg- Festival des musiques sacrées de Fes (juin 2007)












« Une sacré musique n’est pas toujours une musique sacrée »
La fourmi à la cigale, été 1654


Sacrée musique me festivalais-je à chanter en dodelinant de la tête…
Moi m’sieur chui zoulou et fier de l’être répondis-je à l’autre copain dans un style passé simple, sans pedigree affiché en diadème sur la tête ni parfum de cocos number five au relent de rolex. Moi m’sieur chui zoulou, ni blanc ni noir juste un peu cassé, au rythme du tempo « 3ala wahda wo noss », je coltine mon noss noss à travers la foule frôlant un mamelon qui se voulait distant sous son phare-ajout sans y parvenir vraiment, une fesse infiniment tendre sous un froufrou de robe à fleurs et d’une peau toute en tâches de rousseurs sentant bon le pêcher … « oh pardon » me fait la dame en prenant le temps d’attendre, tout contre mon épi, que l’épicentre du tremblement agitant dangereusement mon verre revienne au degré sans tâche sur l’échelle de beaufort…et musclé, j’hume son parfum dans l’attente et balance au rythme de ses hanches, une invite à la danse… Le noss noss se calme, je passe mon chemin, contourne sa déception, ma place est trois rangées plus loin. Sur la scène l’Afrique se déhanche sous les notes blanches d’une mélodie noire…
Moi m’sieur chui zoulou, p’tet pas aussi noir que Scipion mais tout autant que Clegg, jusque dans l’âme de la terre, jusqu’au son du tambourin qui ajuste le baobab comme un souffle divin égrenant la pluie dans un vers cristallin. Je dodeline de la tête. Mon verre dodeline son jus jusque sur mes chaussettes…brûlantes. « Pardon » me fait l’homme aux pieds en croco qui regardait ailleurs, trois rangées plus loin, le croupion d’une dame qui dansait l’africain à l’échelle de richter…
Moi m’sieur chui zoulou et au rythme divin d’une musique sacrée je ne cessais de part donner…pardonner sans limites, en refrain…
Et Jhonny Clegg chantait…un truc qui m’colle encore au cœur et au corps….
C’est que moi m’sieur chui zoulou…jusque sous mon fez……


kb...zoulou men 7daya

vendredi, juin 01, 2007

20000 lieues dans le shplouc ou la lettre à Leblase



J'avoue que le but primaire (et loin d'être primate puisque ne véhiculant aucun échange en monnaie de singe) de ce post, est de promouvoir le blog de Leblase, en proie à la démangeaison du p'tit doigt sur la souris en purulence gratteuse encline à la suppression définitive de son shplouc...ce qui serait une grosse perte pour la blogosphère mondiale. je sais qu'on en arrivera tous là tôt ou tard mais faisons durer un petit peu plus longtemps le plaisir.








Cher Leblase,

Très content d’avoir retrouvé mes chaussons, je festoyais l’évènement à grands coups de reins allègres dans ce jeu primaire et Ô combien primordial de la bête à deux dos, rendant ainsi le plus naturel des hommages aussi bien à la vie qu’à mon affable compagne qui supportait sereinement depuis de longues années déjà mon multitribulationnisme égareur de chaussettes.

Pourtant, tout concentré que j’étais dans ma noble tâche à toucher le fond, une partie de moi, apparentée à la matière spongiforme que d’aucuns identifient sous le nom de cervelle, ne pouvait se détacher, par je ne sais quelle cyber-atteinte, de ton abyssal questionnement qui tout en cherchant à toucher le fond des choses à la manière d’un capitaine naît mots , se révélait à moi, en même que l’explosion libérant mon « Kundalini », dans toute sa détresse sous jacente

- mon dieu ! soufflai-je dans mon tuba

- ouiiiiii ! répondit dans une intonation scaphandre, celle que tu personnifias sous un stéréotype fatmique

Elle était pourtant loin de s’imaginer qu’outre signifier l’atteinte d’un plaisir certain, la formule émise en râle, n’en véhiculait pas moins une profonde compassion pour l’être humain qui transcendait la virtuelle appellation de Leblase et qui formulait, inconsciemment, son appel de détresse à la manière d’un homme appartenant désormais à la mer.


"Ce coup-ci, je crois que j'ai touché le fond"

Leblase, sous le bonnet de J.Y Cousteau


Pourtant je ne connaissais même pas son vrai nom. Mais avons-nous besoin d’un nom pour donner libre cours à notre élan compassionnel ? Je le connaissais seulement par ses écrits, comme je connais, et conçois, Laseine tel un frère que j’aime par le lien d’une mémoire culturelle ancestrale qui nous relie faisant qu’une part de chacun existe dans l’autre.

« J'espère que vous n'allez pas passer votre vie sur le Net.
Mais il est possible que vous y passiez votre mort. »


C’est sans aucun doute ce préambule qui me mit la puce à l’oreille et me poussa au grattage furibond, outre auriculaire, me poussant à entrevoir que le taulier se parlait en fait à lui-même et que dans un assemblage kaléidoscopique, nous étions des fragments de miroir ou chacun tente de s’entrapercevoir.

Dans cet amalgame émotionnel, je réalisai qu’une partie de moi (et là c’est pas des chaussons) vivait désormais sur le net. Cela voulait-il dire qu’une partie de moi était en train de mourir dans le réel de ma vie ? Que toute implication de plus en plus active dans le net revenait à une démission du réel ? Sommes nous effectivement en train de suivre le pernicieux cheminement menant à je ne sais quel temple du soleil dans un inexorable processus d’in-sectisation ? Quels seraient alors les moyens d’une dé-insectisation ?

Cher Leblase, frère de secte, je sais! Là où j’étais censé apporter quelques fragments de réponse je ne fais encore que creuser dans le questionnement mais, comme tout le monde le sait désormais si bien grâce à ton merveilleux shplouc :


"c’est en creusant qu’on touche le fond"


Et s’il est un mythe qui a encore de l’avenir, ce sont les SECTES….et croyez moi ou non le meilleur SECTICIDE reste l’ANTI-MYTHE

peut-être alors deviendrons frères (soeurs pour complex* suite à sa transformation) pour de bon...


kb…en plongée

* Complex : troglodyte du shplouc Leblasien

mercredi, mai 30, 2007

Blogoma mon amour...


"Les blogs n’ont pas pris au Maroc car les gens ont du mal à exprimer leur individualité. Le souffle leur manque. On lance un blog, on commence par “je m’appelle Ahmed et j’aimerais dire que” et on abandonne son blog aussi vite qu’on l’a créé. Les jeunes au Maroc ont en fait un simple outil qu’ils utilisent de manière mécanique. D’ailleurs, partout dans le monde, les blogs sont en recul sur Internet. Ils n’ont pas été l’outil idéal et final de la communication comme on l’avait cru."

Tarik Essadi (www.emarrakech.info)



Si l’avenir s’annonce plutôt morose pour la blogosphère marocaine je crois que ça n’est pas là un phénomène particulier lié à l’identité nationale mais bien un phénomène mondial. En fait Tarik Essadi ne fait que s’aligner avec la perception universelle du moment par rapport à ce phénomène enfanté par internet. Beaucoup ont parlé d’une fin des blogs à l’horizon 2010 et le plus étonnant dans tout cela, c’est ceux là même qui vantaient les mérites du blogging en le hissant sur le piédestal de l’alternative idéale à une monopolisation de l’information par des grands trusts.

Alors ? Lequel des discours croire ?

Aussi, j’achoppe, et dans une grande mesure, lorsque l’on dit :

« Il fallait que quelqu'un ose le dire: les blogs marocains n'ont pas du tout réalisé leurs promesses initiales.On a beau cultiver un rêve mais la réalité est toute autre.
Serait-ce la fin de la blogoma? En tout cas, plusieurs choses sont à revoir, y compris certains mythes qu'on a, de bonne foi, cultivé
. »

Il n’y a jamais eu de promesse de la part de qui que ce soit ni de quoi que ce soit lorsqu’à démarré le phénomène blog et que toute projection futuriste émise par un X ou Y ne peut être assimilée à une promesse générale à tenir ni à une ligne de conduite universelle quant à la raison même du blogging.

Le blog est avant tout « liberté d’expression » et prétendre que « plusieurs choses sont à revoir » enferme le blogging dans une ligne éditoriale pensée à l’avance par une élite.

Quelqu’un peut-il dire actuellement « voila comment il faut blogguer ! » ?

je ne le crois pas et je ne l’espère pas. Chacun est libre de le faire à sa manière tant que c’est en respect d’une vision universelle du droit et de l’éthique.


kb

NB : posté initialement chez Othmane en réponse à son post « serait-ce la fin de la Blogoma »

lundi, avril 30, 2007

Des foulées pour se défouler...

Chers internautes, bourgeons printaniers du néflier et autres tubercules parlantes du grand champ fleuri du net. Le premier mai c’est demain paraît-il.

Vous le saviez sans doute mais pourtant, vous ne vous êtes pas empêché de poser certainement cette question aussi bête que vos pieds, et que presque tout le monde (voyez combien sommes nous insipides de normalité) pose sans y faire trop attention :

- « c’est quand le premier mai ?? » proférâtes-vous donc presque aussi bête qu’un grand orteil phagocyté par des champignons, sinon un tantinet plus (non ! mon regard sur autrui n’est pas dépréciatif…disons juste un peu criant de vérité).

D’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi les pieds étaient les seules parties du corps à se faire traiter de bête…sans doute parce que c’est grâce à eux que l’on se meuh (hi hi hi…je fais comme dans les sitcom…je vous dis quand il faut rire…c’est dire combien je vous ménage)

- « Ben le premier Mai c’est, comme son nom l’indique, le premier Mêêê » vous répond-je donc la manette bulbo rachidienne (mais non c’est pas la sœur à rachid) dans la plage bête.

Et c’est là que piqué au vif de votre fierté neuronale vous arrivez à presque retrouver cette particularité qui vous différencie du reste du règne animal et qu’en tubercule parlante vous envahissez de la plus pataude façon le règne végétal en proférant la réponse inévitable dans un couple de bergers.

« mais ducon, je voulais dire quel jour de la semaine le premier Mai tombe-t-il »

Soupir !

V’la qu’il tombait des jours maintenant…j’ai tout à coup des envies de tombe pour y faire tomber quelques uns pour voir si le muguet, comme le pissenlits, se bouffait aussi par la racine.

Mais bon, passons outre (faut bien que les légumes s’abreuvent) et puisque les pieds sont bêtes, demain, pour vouer culte au travail, ils feront encore marcher un bon nombre de légumes croyant faire partie du règne animal en secouant (en grandes cloches) les clochettes de leur cousin le muguet pour sanctifier le règne de l’asservissement en cassant paradoxalement du patron.

Bonne fête à toutes et à tous et particulièrement à ceux qui ne travaillent pas...


kb...qui ne marche pas

mercredi, avril 25, 2007

Object in the mirror

“Subjects in the mirror are CLOSET, Walter de son prénom *, when they appears...”

La phrase me trottait dans le ventre, en suspens, idéation diaphane d’un propos diarrhéique...un non sens de ce qui s’affichait à mes yeux mi taupes mi raisins... comme dirait l’autre avec tant de coups dans le nez qu’elle ne compte plus les bleus ni les rouges en ballons.

Un deroxat plus loin...

“Subjects in the mirror are closer than they appears, Brosnan de son prénom **”

Je pense à Harry (potteur de son prénom) et son “RIDICOULOUS” et je secoue ma baguette…faut qu’j’arrête (depoisson de son prénom) faut vraiment que j’arrête de cracher mes métastases dans la soupe en même temps que mes dents pour exprimer ma haine au bridge (Jeff de son prénom) qui me torture la bouche…encore ??

L’homophonie est bizarre….ANCHOR répétais-je…

Ancre pesante enlisant mon propos dans un jeu de mot émoussé par l’amour « Low cost*** » que seule la toile peut vous offrir à 263 kbs...

« N’oubliez pas de régler vote abonnement » qu’elle me fait la souris, mon doigt sur sa roulette et j’avais beau cliquer je restais apparenté aux sœurs…Anne de leur prénom…y en a tellement qui ne voient rien venir

Le miroir avait beau closer l’apparence…la béance restait de taille (break dirait Lacoste…pierre de son prénom qui a amassé plein de mousse en roulant ses balles sur de la terre battue)

Tant de béance finalement me dis-je…pas de prénom à mettre là….juste Huguette

Ma Béance……

Et toujours cette putain d’homophonie monochromatée fi l’qalb*****

Ma Baie Anse…






(*) en français dans le texte
(**) in french in ze text
(***) en anglais dans le texte
(*****) en arabe dans le texte
kb...mirror

Les moindres maux

Dans le monde de demain qui a commencé aujourd’hui, j’ai l’amère conviction que les élections ne se limiteront plus qu’à éviter le pire, là où elles étaient sensées permettre d’opter pour le meilleur


kb

mercredi, avril 18, 2007

Achevons le propos pour être...



Post inspiré par Leblase










« Tu vas ouïr le comble des horreurs.
J'aime...À ce nom fatal, je tremble, je frissonne.
J'aime...
»
Phèdre de racine




Ne vous leurrez pas quant à mon apparente facilité d’agencer les mots.
Jusqu’à il n’y a pas très longtemps, écrire pour moi était souvent pénible car je n’étais jusqu’à cette douce rencontre, qu’un ensemble incohérent de propos inachevés

Comment vous expliquer la chose...chaque phrase pour me satisfaire se devait d’être par son sens « définitive » alors que moi, mortel par essence (et par naissance) je ne pourrai jamais l’être dans l’absolu. Souvent je tournais une journée entière autour d'une même phrase. Je l'écrivais. Je la rayais. Je la récrivais m’attardant au parfait du sens là ou les choses ne devaient en fait être qu’aisance...

L'interférence du passé et du présent bridait alors mon discours. La nécessité de me décaler par rapport aux événements racontés venait souvent rompre l’ordre chronologique de cet enchaînement de vie qui donnait toute sa quintessence au « moi ». J’avoue avoir mis longtemps à comprendre cette indolente remarque que m’avait faite Jean Barbé qui animait alors l’atelier d’écriture sur Ev : « tu devrais lâcher un peu la bride à ton écriture ». Il ne pensait certainement pas si bien dire...

J’ai réalisé après quelques essais que lâcher la bride au propos était de laisser s’achever le propos pour que l’histoire se détache du récit. Lâcher la bride c’était accepter de lâcher prise de tous ces faux repères suspendant l’être au propos et accepter la mouvance des choses de ce monde. Lâcher la bride c’était graviter autour de l’inextinguible repère qu’est la pulsation universelle dans sa dimension « amour ». Lâcher la bride n’était pas absolument de se faire comprendre mais d’abord de se laisser parler. Lâcher la bride était surtout, ce que je trouve le plus merveilleux, de ne pas seulement raconter ce que l’on était mais de laisser ce que l’on a été raconter ce que l’on est indépendamment d’une chronologie castratrice.

Lâcher la bride m’a permis de rencontrer ce « moi » qui était là, à portée de main...au bout des doigts

Il m’aurait fallu juste un coup de plume pour me dépoussiérer le regard...



kb...à bride abattue











vendredi, avril 13, 2007

Déferlante...
















Je marchai à l’envers le décor inversé d’une vie en nid de poules et ornières. Usé d’amour, le front aussi bas que ma queue battant le flanc de mes mollets.

Je me tâtai la tête…l’embryon de cornes avait encore grossi…

Pas mes couilles…je n’en avais plus…

Dans mes yeux jaunes se reflétait le bleu de l’AMER

Si j’étais Dieu me dis-je au déni de mes cornes, je sucrerais la MER

Et que crèvent les poètes noyés par les mirages sucés au sang sur les seins de leur MERE l' idéal en Déferlante

kb

vendredi, avril 06, 2007

L'éphémère




Solitude - aquarelle de Kurt Rostek


à S.......











Elle disait m’aimer
Son corps en folie
L’étoile en offrande
Caressant mes cris
De ses mots jolis

Elle disait m’aimer
Le souffle embolie
Vive dans la peau
Au parler d’octobre
Murmuré au lit

Elle disait m’aimer
Pour rester polie
Quand je serais seul
Pantin désuet
A en boire la lie

Pourtant

Sur le mur d'en face
j'avais peint la lune de son sourire
quand l'ombre du cerisier
jouait la nuit


kb

jeudi, avril 05, 2007

Les contes du printemps...


















En parcourant mes archives je suis retombé sur ce conte et comme la route menant à mon bureau (en rase campagne) longe de nombreux champs où foisonnent des coquelicots, j'ai eu envie de le reposter là pour vous souhaiter un beau printemps...

le conte des colchiques

Sur un haut alpage oublié de grand âge, des colchiques blanches, du haut d'une butte, regardaient de haut un petit coquelicot emprisonné dans les blés. Elles le toisaient de leurs vénéneux regards ricanant à qui voulait bien les entendre de sa truculence rubescente.
- "carminé de malheur! Tu nous brouilles la vue de ton écarlate couleur" lui criaient-ils à longueur de journée.

A chacune de ces railleries malsaines, les blés, fiers de leur allure superbe, partaient d'un rire gouailleur faisant onduler le champ de vagues à la blonde couleur.
- " qu'il est laid avec ses oreilles cramoisies, son corps frêle et velu ...et son nez noiraud!"

les blés, outrecuidants à outrance, passaient leur temps en courbettes et révérences.
- "que vous êtes beau ce matin!, vous semblez avoir pris quelques grains" disait l'un.
- " vous même semblez prendre du poil de la bête avec votre épi en faîte" renchérissait l'autre. Mais pour le gentil coquelicot ils n'avaient que dédain. Leurs propos à son égard n'avaient nulle retenue pour le cibler de leurs dards.
- " Nain rougeâtre, excrément de vache acariâtre, quand cesseras tu de nous traîner dans les pattes?"

Le pauvre coquelicot supportait stoïquement tous ces maux, priant chaque soir tous les saints de lui réserver meilleur destin. Ainsi passèrent les printemps à rougir la petite fleur d'indicibles tourments jusqu'au jour où, par on ne sait quel hasard , la vache pâquerette, préférée de son maître, vint traîner ses pas en quête d'un meilleur repas. Cette bête au grand cœur adorait les fleurs. Des colchiques, elle n'en avait jamais vu si bien que de toutes elle s'en était repue. Mais voilà que l'inattendu festin l'affuble d'un funeste destin. Elle va et vient à travers le champ de blé incapable de retrouver son chemin. Prises d'atroces souffrances, ses entrailles ensemencent le champ d'une vénéneuse engeance, libérant sa bonne âme en giclées de diarrhée infâme.

Apres avoir longtemps cherché sa génisse tant aimée, mestre jacquemin arpenta finalement les pas de l'occulte chemin ayant mené les broutages de sa vache volage vers cet exotique repas ayant causé son trépas. De sueur en nage, il fulmina de rage la voyant crevée là, entre les colchiques. Il cracha sa chique et jura par tous les diables de l'enfer que ces fleurs sorcières en essuieraient les revers. Il fit venir ses frères, arrosèrent de poix toute la butte délétère et y allumèrent un feu nourrit pour qu'aucune de ces fleurs pourries n'y pousse jamais plus. Les blés éternels, effrayés, se dressaient sur leurs tiges frêles de toute la hauteur de leur épis pour voir ces étranges créatures qu'ils n'avaient jamais vu.
- "c'est à cause de ces colchiques de malheur que l'enfer s'abat sur nous en cette heure!" disaient certains. Le petit coquelicot, par sa taille naine, ne pouvait rein voir de la scène.
- "piétinons le coquelicot! C'est un cousin de ces sorcières, il ne nous apportera que misère" Le bruit provoqué par les blés qui ondulaient pour piétiner la fleur troublée attira l'attention du manant qui, apaisé, remarqua la beauté du champ
-" je n'ai jamais vu pareil terrain. Il me rapportera sûrement de bons gains"

comme quoi à tout malheur quelque chose de bon. Le paysan avait longtemps souffert de l'aridité de la terre. Il en remercia longuement le bovin, appela ses frères et cousins et entreprirent d'étêter les blés beaux de toute la force de leurs faux. Plus rien ne poussa désormais sur cette terre brûlée par la poix incendiaire et les fèces toxique d'une vache pubère. Plus rien à part une multitude de coquelicots rougeoyants qui régnèrent en maîtres éternels sur cette terre tant belle.

© kb

mercredi, mars 28, 2007

Parlons bête !














Muet comme une carpe !

Le resterais-je assez longtemps sans que vous ne réussissiez à me tirer les vers du nez quant à la raison première de ce mutisme ? On aura beau être copains comme cochons et vous aurez beau être malins comme un singe, je n’en dirais rien. Têtu comme une mule je resterai, et aussi doux qu’un agneau vous seriez je ne donne pas cher de vos jacasseries de pie ni de vos supplications en larmes de crocodile quant à m’arracher ne serait-ce qu’un misérable croassement de corbeau.

Vous aurez beau jouer d’artifices, vous mesdames, en ébrouant vos crinières de lionnes et vous messieurs votre crête de coq, je n’userai de cet ustensile que pour sauter vers l’âne, papillonnant du mutisme profond au silence léger, ce qui pourrait vous paraître, myopes comme taupe que vous êtes, une brèche dans mon test d’hérisson blasé (j’ai pas pu m’empêcher de la faire celle là…un clin d’œil au Dieudelabas).

Je vous entends d’ici soufflant comme un phoque, raclant le sol en bœuf enragé, l’œil rubescent d’une fièvre de cheval, prêt à vous lancer comme un rhinocéros dans une charge maladroite afin de me voir chanter comme un pinson.

Je sais…je vous donne le bourdon, mais que voulez vous…bien qu’il n’y a pas là (ni impala non plus) de quoi casser trois pattes à un canard, il ne faut pas pour autant me prendre pour un pigeon. Ici il n’y a toujours qu’un gardon frais qui parle, moi en l’occurrence, et une flopé d’harengs saurs, vous en récurrence, qui regardent avec des yeux de chouettes ne sachant s’il faut minauder une friandise au chaud lapin que je suis ou se gondoler comme une baleine au rythme de toute les bêtises que je balance en hurlant comme un putois essayant de noyer le poisson de son inconsistance simulée.

Mais attention ! À ceux là je dis que j’ai la mémoire et la rancune tenace de l’éléphant, le rire de la hyène, et la morsure du serpent…mais je suis malgré tout prêt à craquer pour la première caille aux yeux de biche ayant du chien qui me répond en feulant comme une tigresse.

Miaouuuuu !

kb...pachyderme que ça

jeudi, mars 15, 2007

Votez en paix!


Commentaire initialement posté chez le copain Docteurho, et remodelé pour être compatible avec la version 2.6 du bloggeur moyen qui représente (d’après les statistiques du site) 96,83% des visiteurs et que j’aime bien puisqu’ils sont assez truffes pour perdre quelques minutes de leur précieux temps entre les lignes de mes élucubrations à forte incidence prostatique.









Chers internautes, politologues en tout genre et autres amateurs d’urnes poilues à fente vaselinée ! Voulez-vous du en voici en voila ? Eh ben je vais vous en voicienvollayer à max la rétine, la trompe d’eustache et même la prostate…vous savez ! Ce petit truc qui joue au boa constrictor enroulé autour de la baguette à sensations qui nous fait croire, nous les hommes…les vrais, en toute la mâlitude de nos petits êtres qui ont zaama le choix d’être libre en allant qui faire pipi au lit qui faire caca dans les urnes.

Vous me trouvez cynique en ce gai matin de printemps ? Sans doute! Mais je n’ai plus 20 ans, ni 30 ans et il y a déjà maintenant 46 ans que je suis orphelin et que les regard concupiscents des nombreux tontons qui vous caressent distraitement les cheveux en vous offrant une poignée de friandises ne se conjuguent plus à la toque du père Noël qui avait bizarrement le même accent que celui de Allal al Fassi.

Voila qu’après avoir interdit « sauvagement » à ceux de ma génération de se mêler de la chose politique que l’on tente, je ne sais par quelle miracle, d’inculquer aux jeunes cette pratique odieuse qui consiste à faire prendre à un abonné de la LYDEC (encore RADEJ à El jadida pays cher à mon copain docteurho) une vessie pour une lanterne, sauf qu’il ne comprend pas toujours pourquoi la vessie lui revient quand même plus cher que la lanterne ; mais là tout bon artisan (du monde parfait, et par conséquent barbu, de demain) sait que l’entubage fait main, comme dans la carpetterie, revient plus cher que le mécanique et que si ça « bouge vachement à la télé » en ce moment ce n’est pas toujours dans l’intérêt des hordes laborieuses de la majorité.

Vous me trouvez ésotérique en ce radieux matin de printemps annonceur d’une avancée exponentielle de la désertification de nos provinces du sud? Sans doute aurez-vous raison mais les voies du seigneurs le sont tout autant, et s’il a fait les montagnes ce qu’elles sont, les fleuves ce qu’ils étaient et la mer ce qu’elle sera toujours (tout comme Dieu j’aime les paraboles) c’est juste pour que nous comprenions vous et moi, un peu tard sans doute mais vaut mieux tard que jamais, que « Siassat assoudoud » n’a pas apporté le fruit espéré dont le noyau ressemble désormais beaucoup plus à un retour de manivelle…bref juste pour dire, même si sur ce coup je fais étalage de ma mégalomanie sans bornes, qu’il n’est pas toujours bon de détourner le cours des choses surtout quand la chose est eau et que l’eau coule de source et que la nappe phréatique, tout comme l’électeur marocain, à vachement soif en ce moment (tiens on croirait entendre la bélière parler !...j’aime cette dame…et plein d’autres aussi)

Toujours est-il, et comme par le passé récent des dernières élections, « Votez en masse ! » qu’ils nous diront ! « C’est la seule manière démocratique d’affirmer votre volonté à l’aspiration d’un lendemain meilleur ». « Mon cul !» dirai-je ! « Amen ! » Répondront sans doute les hordes disparates de la couche démocratiquement et démographiquement démoralisée comme si le simple fait de glisser ce grand dépliant - raturé à l’inspiration d’une idéologie qui n’a de l’idée qu’un semblant d’embryon – dans la fente étroite d’un prisme en plexi suffirait à exorciser le démon de l’incertitude d’un avenir se résumant à la résonance creuse d’une boite à urne.

Certains (beaucoup même) répondront à cet appel. Mais non pas avec le sentiment de citoyens jouissant du seul droit constitutionnel accessible (démocratisation oblige) mais plutôt de pauvres possédés, jetant le petit grigri concocté par le " fqih " de leur circonscription dans l’ardent brasero de la démocratie afin de se débarrasser de ces affres qui hantent leur vie quotidienne. Eh bien croyez le ou non cher internautes, truffes consentantes et autres gobemoilacouleuvre de la toile, pour une grande majorité, le grigri marchera. Le vote sera féerique, magique, bucolique même, vu que la pompeuse campagne électorale rameutera encore une fois de notre Maroc "profond" (respirant depuis Ségolène) notre vraie campagne cette fois-ci, charriant ses années de sécheresse et son mysticisme terreux ancré par toute une vie de marginalisme et de laisser pour compte, le chemin définitivement barré par de longues années de « siassat assoudoud » à tout suintement de conscience. Ne connaissant comme moyen d'éclairage que la lampe à pétrole ou à huile, il est tout à fait normal que ce sera (encore une fois) là le seul symbole qui éclairera les ténèbres de l'incertitude dans cet isoloir étroit et sombre qui abritera (encore une fois…et pour toujours peut-être), l'instant d'un vote, l'acte solennel qui allait sceller la symbiose de l'analphabétisme et du politique….

Chers internautes, masses gélatineuses crédules adeptes du « fais moi mal Raspoutine » et autres jecroisencoreaupèrenoels de la toile! Que le vote vous soit bon…pensez quand même à moi au moment de mettre les doigts dans la fente…peut-être alors interromprez-vous le coït comme à la manière de l’ancien temps…

kb...contre l'abstention quand même

jeudi, mars 01, 2007

Times to thames...




à Laseine....









Ouais la tamise…
Feux de brume taxi cab et brownies
Bourre la reine à 5 heures
L’heure du thé et l’haleine cerise
Sur le zinc en noyer
Bouche à bouche les noyés
Dans un pub se grisent
Une pinte ?
Quelques livres sterling ?
Entre cul et Darling
S’entremêlent les chemises
Et ton lit est un dock
Dont mon âme s’est éprise…


kb...tamisé

vendredi, février 23, 2007

La pensée du jour

Le révisionnisme c’est un peu comme si on disait que pépin le bref était éjaculateur précoce...quoique ça pourrait ne pas être totalement faux

Li kb

Libellés :

jeudi, février 22, 2007

le temps orange

















Chers internautes, pelures flottantes dans l'évier du net et autres douteuses émanations de la toile ! La période mirlitonnage se trouvant être excitée par les piquages d'un autre fouille le tendre, je continuerais donc à déverser les démangeaisons de mes prurits égotiques, jusqu'à ce que vous me disiez « c’est assez » (comme ce grand escogriffe d’El Blase qui chasse la baleine du savoir en ce moment)…



La rose est bleue ce matin où les regards dorés de la vie en rose calment l’absence grise du fruit rouge de ma passion.
Sur les rideaux verts de ma chambre noire ton blanc visage émerge doucement sous les halos d’une lampe rouge.
Je ris jaune à la peur bleue que tu ne restes prisonnière dans un cliché marron…souvenir défraîchi de mon age vert lorsque le blanc suaire de la mort dormait l’air absent sous les pelures oranges du temps.


kb...un coloré

mercredi, février 21, 2007

Couleurs











Chers internautes, sourdes oreilles à la beauté du vrai monde et autres ectoplasmes de la toile ! En me levant d’un bon pied ce matin, il m’est venu l’agréable envie…enfin agréable pour moi car pour vous ce bon gré risque de se transformer en malgré tout l’amour que vous semblez me vouer, une petite séance de torture…il m’est venu donc la simple envie de mirlitonner un bon coup, et que vous aimiez ou pas je m’en balance les mamelles « felfla mechouiya » de la voisine….

La lumière, en tâches sur le sol est blanche…
Le soleil est jaune…enfin apparemment
L’ensemble est comme l’œuf…de l’origine
Bien sûr il y a l’eau comme source de l’origine
Sa mer est bleue comme le ciel quand il n’est pas gris…
La peur aussi quoiqu’elle me grise moins souvent
Pas comme le vin qui est rouge
Mais mon humeur, elle, est parfois grise…quand elle est massacrante
L’herbe est verte et vous le saviez comme les vaches…c’est très bien
Le sang dans les veines et brun foncé
La mort est noire…enfin c’est ainsi qu’on la personnifie
Comme les idées des ruminants
qui ruminent leur "pansées"
Le sang au jour est rouge comme la rose
Comme le cœur… qui bat
Comme le vin qui grise
Comme le feu au carrefour
Comme le carton d’un mauvais tacle
Mais…quelle est la couleur de l’amour ??

kb...prismatique

mardi, février 20, 2007

L'enKBlé















Chers internautes, excroissances molles et autres bizarreries de la toile, j’ai, par un heureux hasard, retrouvé ce rescapé d’une période prolifique où le verbe se vouait corzé âme (ah bon ? ya une faute ??) à la rhétorique oiseuse certes, mais non moins porteuse d’une sincérité franche (vous savez maintenant depuis l’temps que j’aime plaire aux nasmes) dans l’expression égotique de ce qui anime (dans le bien parlé) la part réelle de notre illusion virtuelle (trouvez l’intrus…mais ne le chassez pas). Une sincérité taillée maison dans l’antagonisme de la particularité - ondoyante au vent - de notre société schizophrène.

Merci donc à tata Loula qui dans son brunswick lointain règne en beauté sur les vertes prairies où nos emplumés ancêtres ont inventé cette tubercule à laquelle vous vous retrouverez bien souvent qualifiés…patates ! (C’est chez elle, dans la transloulienne, que j’ai retrouvé la tubercule en question…un post frayé initialement dans ce précambrien du net du père zizi : le forum du JH )
Chers internautes, furoncles purulents et autres créatures de la toile, je vous sers donc la purée:

Nous sommes parait-il à l’ère de la communication.
Pourtant, malgré les écheveaux de câbles déroulés sur toute la planète, la communication part en quenouille ! si les satellites permettent à tout moment de s’étourdir aux bavardages numériques d’un écran scintillant, ils laissent chacun dans l’attente désespérée d’un souffle reliant, d’une parole signifiante. Nous restons là orphelins de sens à nous laisser assiéger par des discours enflés et vides. Certains tentent de nous faire entendre cette implacable vérité et nous invitent à nous voir, cloués par nos rêves de partage, rompus de désirs. Ils nous proposent des règles de communication, de nouveaux modes relationnels. Mais trop souvent, dans une application sans cœur, le stade du solfège n’est pas dépassé et les sonates légères restent en exil.

Il nous a été donné à tous de rencontrer ces maçons du langage qui construisent des paroles infroissables, des paroles dallées de théories, excédées de technique où chaque mot suinte la rigueur de l’artifice.

Combien de ces propos savamment plâtrés, lissés de neutralité à tout crin, nous ont laissé là, dans l’abîme de la distance, résignés...

N'y aurait-il que mutisme, rixe ou échafaudage factice ?...
Pour certains, apprendre à communiquer, c’est apprendre à traverser le fossé, à nier le terrible vide qui signifie l’inaccessibilité de l’autre. tout parle de rapprochement, d’effacement des distances, de solidarité, mais tout confirme par ce même propos, cette vision erronée que toute est séparé.

« le fait est la différence, non la séparation », affirmais Swamiji (un copain indien) . Lorsque la main gauche est brûlée et que la main droite y passe un onguent, est-elle généreuse à l’égard de cette autre main ? non, bien sûr, puisqu’il s’agit du même corps !

et si je parvenais à voir l’autre comme une continuité de moi-même dans son altérité ?...
je rêve d’un monde où chaque respiration serait la trame d’un lien, chaque regard la lumière tout entière dans son mystère particulier, chaque bouche comme une boucle reliant l’infinie variété de êtres.

Je rêve d’un monde de communion où la fraîcheur des mots serait caresse, où le silence serait asile....et où la confiance et non la certitude serait règle....



kb...le grand toron

mercredi, février 14, 2007

Je m'appelle Cook...James Cook...




















« je m’appelle…Cook…James Cook » dit-il en mettant le pied sur l’île. Il ne savait pas encore qu’il était cuit...

C’est drôle maintenant que j’y repense, petit (mais oui !!ça m’est arrivé à moi aussi madame), j’avais toujours imaginé derrière le nom « Almanach » un animal fabuleux du genre mammouth.
Mais il est vrai que si aussi bien du nom que du petit calendrier émanait une idéation à la résonance « petite » du contenant, le contenu résonnait quant à lui paradoxalement dans le grand et ainsi je me délectais du grand nombre d’informations enfermées dans les feuillets du petit calendrier façon sandwich de l’almanach des P.T.T…eh oui nos PTT avaient encore un almanach dans les années 70.

Ce qui m’a fait rappeler cette douce période ? (C’est tout de même bizarre que l’on soit arrivé à considérer cette période de « plomb » comme douce…un tour de la lorgnette du temps…à moins que l’on ait pris un mauvais chemin question développement) sans doute la faim (j’écris ce billet à midi) ou encore le fait d’avoir évoqué le mot « sandwich », mais sûrement pas la saint Valentin car je n’ai pas pour habitude d’attendre le 14 février pour témoigner mon amour aux gens et aux choses que j’aime.

Tiens ! Et puisque on y est à ce 14 février, laissez moi vous rappeler que ce même jour de l’année 1779, James Cook, un illustre explorateur (fallait le faire… sans Internet en plus!) fut assassiné par les indigènes des îles Sandwich qui ne connaissant sûrement pas encore St Valentin, en firent un « encas »…autre anthropophage façon de témoigner l’amour dans la symbiose de la notoriété du nom et de l’art culinaire. Comme quoi certains portent le nom de leur fin comme une croix sur laquelle les impies se dépêchent de les crucifier en hommage à leur faim.

Il aurait mieux fait de s’appeler Bond ce jour là….

mardi, février 13, 2007

The End....eeeeh oui !


















« Auto éjection dans 3 minutes… »

La mort « lente » c’est pour les poux …disait ma concierge qui – histoire de rester dans l’insecticide- consumait son « forfait » vie dans le paradoxe d’une eau de vie douteuse qu’elle distillait dans sa piaule au venin de son ruminage accompagnant le bouillage de tubercules que je n’ai jamais réussi à identifier.
Elle devait sûrement avoir une araignée dans l’plafond…
Tiens ! Même qu’une fois, dans un élan de générosité à 3 g éthylique, elle m’offrit un flacon de son élixir baptisé « l’assez tonne » qui de tout son tonnage d’une expérience concentrée dans l’élixir bleuâtre, réussit là où d’autres produits chèrement payés se cassèrent le nez à me satisfaire sur le décapage de mes boiseries. En un quart d’heure les boiseries furent décapées à blanc et l’assez tonne, malgré son pesant nom, m’avait rendu léger comme une plume au point de me donner envie de prendre mon envol du balcon…

« Auto éjection dans 1 minute…. »

C’est vrai que la mort lente c’est pour les poux ! Et comme je ne suis ni poux ni lente je n’ai pas envie de finir lamentablement écrasé sur la toile par le gros doigt pesant d’un moteur de recherche. Je ne veux pas finir agonisant ni googelisant lamentablement sur une plateforme cybernétique.

« Auto éjection imminente… »

Je m’en vais donc appuyer sur le bouton « eject » et laisser le vaisseau « roquinerie » à la dérive trainant mon épitaphe…

« ci-ne gira jamais kb, slider égaré au fil des comm parti à la recherche de sa vérité ou de son mensonge…c’est au choix »

« Auto éjection »

Aaaaaaaaaaaaaaah

Clic !

Fin de l’épisode roquinerien

lundi, février 12, 2007

In vitro















In vitro » me dis-je…

Et sur la peau en souvenir, acerbe, le frisson parcouru d’un ton alarmant et alarmiste des articles lus sur ma mort prochaine et celle de mes semblables.
Bloggeurs sommes nous en passe d’être ! Un bien grand mot pour un si petit mal. Cohortes brinquebalant leurs fanions, parcourant les déserts cybernétiques pour une ultime charge, tels les 70 000 d’Ispahan suivant le charlatan.
Oui messieurs dames, je suis bloggeur que la mort en suspens ne saurait faire taire. Piètre chevalier du rien je fis mon royaume du néant. Le verbe est mon épée el l’onde hertzienne mon destrier tatoué au ranch d’ I.A.M

« In vitro » dans un bus…

- « Je suis bloggeur madame » répétais-je à cette dame terne assise en face de moi. Pour toute réponse elle se dépêcha de rapprocher son rejeton morveux et difforme acquis sur le champ de l’alter égalité, bataille mille fois perdue à la sueur d’une cuisse défaite par les assauts rustres du mâle et du temps. Elle serra très fort dans ses bras sa désormais unique raison d’être en me jetant des regards qui ne laissaient aucun doute sur sa perception de mon équilibre mental.

Mon regard se fit sans doute douloureux…éjaculant une compassion intense envers ce qu’elle ne devinait même pas de son être ni ce qu’elle représentait pour ses semblables.

« je suis bloggeur…et je vous comprend » lui renchéri-je provoquant l’affolement total dans ses repères conditionnés à la norme « incertitude »

Elle descendit à la station suivante, sûrement bien avant sa destination…

Elle se croyait hors danger ne réalisant même pas qu’elle venait de retrouver, avec soulagement, toute l’incertitude de son être. Le trottoir la transportait loin de mon regard en brinquebalant lugubrement jusqu’à l’avaler au détour d’une rue anonyme.

Une autre dame qui lui ressemblait avait pris sa place…elles se ressemblent toutes d’ailleurs… à un rejeton près

« Je suis bloggeur luis dis-je »…

« in vitro »
Chacune dans sa bulle
Arpentait les chemins
D’une vie futile
Sans l’illusion d’un lendemain…

Si ce n’est leur progéniture…



kb...hors bulle

ps: Si vous vous baladez sur la toile, vous ne manquerez pas de trouver un peu partout des articles alarmants et alarmistes sur la fin probable de la blogosphère, minée « in vitro » par son propre succès.

jeudi, février 08, 2007

le proverbe du jour










"la caravane n'est pas passée ce matin, mais ces cons de chiens ont aboyé quand même"


li kb

Libellés :

mardi, février 06, 2007

Ciel Orange...et Zest de Blanc

   cliquez sur l'image pour la voir en plus grand

mardi, janvier 30, 2007

Conjugaison

jeudi, janvier 25, 2007

flash annonce


cliquez sur l'image

mardi, janvier 23, 2007

l'héroïque fantaisie




« L’élite c’est la canaille… »
Henry becque

En matière de politique, et même plus généralement, séparer le monde en élite et peuple, nous ramène évidemment à de vieux stéréotypes qu'il serait préférable de dépasser.

Je dis préférable mais encore faut-il en avoir, et la conscience pour, et la volonté de le faire. Nul doute que l’élite discriminante ne brandit le prétexte du populisme que pour dissimuler la progression de cette nouvelle ségrégation qu'elle voudrait nous faire croire légitime et dans ce cas, il vaut mieux alors revenir à ces vieux stéréotypes, arpentant ainsi le versant positif du« réactionnaire ».

Si l’on possède encore une petite once de « jugement » non encore formaté par ce liquéfacteur de bulbe qu’est la télévision, on se rendrait inéluctablement compte que le monde à bien changé, amenant le politiquement correct à se jouer sur une gamme de sons un tantinet plus sournoise, exploitant à outrance ce besoin d’identification de l’homme aux héros.

Si l’on mesure donc la hauteur de conscience d’une société à l’aune du caractère de ses héros, on ne pourrait s’empêcher de faire le déplorable constat du désastre sociétal mis en œuvre sous couvert de l’onde porteuse appelée démocratie.

Si Les héros de la Grèce archaïque à l'image d’Hercule ou d’Ulysse, étaient courageux voire téméraires, ils n’en n’étaient pas moins avides, roublards, menteurs, violents et sans pitié.
Aujourd’hui, et beaucoup plus dans les sociétés occidentales, c'est la télévision qui crée nos nouveaux héros. Nous les appelons élite ou célébrité. Tant que le marché n’avait pas encore main basse sur l’iconolâtrie à domicile cela pouvait encore aller et ainsi des icônes telles que l’abbé pierre ou sœur Térésa remportaient donc haut la main les suffrages dédiés à la personnification de l’héroïsme.

Dans les sociétés tiers-mondistes, favorisées par un terrain peu propice à la démocratie, les choses furent moins complexes, la télévision ayant été utilisée d’emblée comme outil démagogique imposant une ligne éditoriale « stalinienne » dans l’iconographie. Il n’y avait donc nul autre héros que le « pouvoir » bienfaiteur par essence (dont certains par naissance même) amenant ainsi le développement culturel, et la pensée en général, à stagner dans les sous strates de la médiocrité.

Mais voila, à partir du moment où le marché a acheté le milieu médiatique, nous n'avons plus entendu parler de l’iconographie altruiste basée sur l’œcuménisme d’un universalisme porteur de bonté et de générosité. Les marchands ont tout simplement écarté les icônes altruistes, au profit de symboles plus rentables amenant ainsi un héroïsme lucratif à battre le haut du pavé.

C’est sans nul doute ce phénomène qui amena en occident des stars de la télévision à convoiter la gouvernance, quoique le choix se porte toujours vers les icônes les plus éthiques et les plus universelles telles que Nicolas hulot dernièrement, pour l’exemple en France, ou encore Zidane et coluche, alors qu’aux états unis l’iconographie se porte plus dans le genre « charge de cavalerie » façon star trek (audimat oblige) pour sauver le monde, ce qui ne manque pas d’avoir des retombées beaucoup plus sournoises.

Du côté tiers monde, l’iconographie, enclavée dans la figure de proue du « guide de la nation », tend vers le désuet d’une image jaunie. Icône d’autant plus lassante qu’elle a pris un sacré coup de sape de la part des medias des pays émergeant qui repositionnent leur image – par contraste- a ses dépens.

Nos gouvernants, ayant toujours une longueur de retard dans leur adaptation aux involutions que subit le monde, ne se sont aperçu qu’après coup de tout le néfaste du monopole de l’iconographie et que dans le faux théâtre du conflit civilisationnel, ils portent en fait la casquette du méchant.

Ainsi des tentatives sont faites pour redonner à l’icône sa correspondance à l’expression populaire majoritaire, son étouffement lui ayant donné auparavant une évolution autant dangereuse qu’incontrôlable.

Au Maroc, pour l’exemple, une timide ouverture a tenté de repositionner l’image de Nass el ghiwane(lire ici) ou encore, très maladroitement et faute de héros contemporains, la ré investiture d’un héroïsme douteux sous les traits du maréchal amezziane (lire ici)

Toujours est-il que dans l’antagonisme iconographique mondial opposant « goldorak » à un benladden façon « iznogoud » le combat reste très inégal sinon ce trait commun qui fait que des deux côtés si les procédés diffèrent l’élite reste par contre de la «canaille ».

kb...le hérault

lundi, janvier 22, 2007

Journée de pêche

Lundi…

Jour de représailles où la mauvaise humeur coulée dans le bronze de l’insulte tire sur tout ce qui bouge

Deep impact !

Mon Outlook patine. Le café est raté me rappelant les granges brûlées amenant l’envie dans la plage incendiaire

Je fulmine donc, le col 45 de mes cordes vocales armé sur « FIRE »
J’hésite entre me tirer une balle et faire un carton sur le poisson rouge dans son bocal (mon chef dans son box en verre)

Yahoo m’informe que Dieu vient de libérer un poste dans son agence de recrutement française. L’abbé Pierre s’est fait tombale. L’homme était bon et les SDF, qui ont perdus leur plus fervent défenseur, se conjuguent maintenant au carré

SDF2 : Sans Domicile Fixe…Sauf Dans la Foi

La bonté, fusse-t-elle drapée d’un turban d’une kippah ou d’une soutane, à toujours eu l’heur de m’apaiser

Mais voila qu’il se met à pousser un aileron au petit poisson dans son bocal qui se met à frétiller dangereusement ramenant les aiguilles de mon regard dans la couleur hémoglobine

La mort n’a sans doute pas fini de frapper…

J’ai une grande envie de m’farcir un poisson…en hommage aux morts


kb...le mors aux dents

mardi, janvier 09, 2007

Sliders



histoire de bien commencer l'année...et c"est la faute à leblase avec ses questions existentialistes !))


« Le temps est leurre » me suis-je dis cette année avec la ferme résolution d’en mesurer l’effet aux gonds du nouvel an...

A poil donc, chrono dans une main, thermomètre numérique planté bien profond dans le derche, sonde encéphalographique couronnant ma tête, miroirs placés latéralement en dessous et au dessus de la zone spatiotemporelle occupée par ma petite personne (enfin pas si petite que ça..), lampe stroboscopique en action, sismographe paré, enregistreur à ultrasons sur « on », le chien à mes pieds la tête dans un billot les paupières agrafées en position ouverte et deux cales dans les naseaux, ventouses de l’électrocardiogramme bien ensuçées sur ma poitrine fraîchement rasée( et tant pis si ça rappelle sa période gouine à ma compagne), le tout relié par un enchevêtrement de câbles à mon PC où un logiciel piraté sur un site de la NASA par un copain de « cover street » (derb ghallef pour les connaisseurs) était prêt à analyser sous toutes les coutures chaque variation spatio-biologico-temporelle aussi infinitésimale fusse-t-elle, j’attendais de pied ferme et la chair de poule, le sacro saint passage du témoin temporel

S’égrènent les minutes...

Le temps fait l’heure que la minute seconde...(je m’épate moi-même parfois...et c’est pas du panzanni)

Un p’tit coup d’œil sur la glace...on aurait dit Shiva avec ses colliers et bracelets. Le chien, malgré son inconfortable position se retenait de pouffer de rire...l’enfoiré de canin...perdait rien pour attendre.

« Gare ta gueule à la prochaine année » fut ma dernière pensée canine de l’année moribonde. Je fermais hermétiquement les volets de ma conscience coupant le jus de mes batteries neuronales alimentant le réseau « intempestif » de ma vieille arrière cervelle qui s’arrêta après un dernier grésillement synaptique. « quel con ! » fut la dernière vacherie qu’elle trouva encore la force de me balancer...

Je n’étais plus qu’oreilles (quel âne...hi hi hi...)

J’appuyai mentalement un peu plus fort sur le bouton « off » de l’alimentation du réseau ruant...

Le temps fait l’heurt…du marteau de la pendule sur la cloche d’airain retentissant au loin du premier coup de minuit.

Silence absolu jusque dans le plus petit recoin de ma conscience parabolique à l’écoute de la plénitude de l’univers, les yeux exorbités fixant l’écran amorphe de mon PC.

Travelling arrière...rapide

Et le temps se suspend...plus rien ne bouge...comme dans matrix...

Une douleur dans l’abdomen...

Le deuxième coup résonna distordu au ralenti

Travelling avant...très rapide...comme dans matrix...le retour…jusqu’au gros plan sur le bout de la sonde se désopilant dans mon rectum.

L’indicateur de température bouge d’un degré

Puis d’un autre...

La douleur se fait lancinante se déplaçant vers le bas-ventre. Coup d’œil rapide sur le miroir. Rien n’a bougé sous l’intermittence stroboscopique.

Un autre coup de gong...merde ! j’avais perdu le compte...la température continue de monter...

May.Day...May.Day...May.Day (je sais on était en décembre mais le jour secours est fixe lui) appelai-je en renfort le réseau intempestif. J’étais toute conscience dehors à sonder l’espace temps. Il me fallait retrouver l’intérieur.

- « voila voila ! » nasilla l’intempestif « tu croyais pouvoir conduire tout seul p’tit con...voila j’ai branché à plein régime la colonne centrale »

Je dévalai à la vitesse lumière la moelle épinière débarquant en fanfare dans le réseau nerveux rectal espérant trouver cette preuve de l’énigmatique basculement du temps...

Horreur !

Seule une grosse bulle de gaz état en train de dévaler les pentes abruptes de mon colon. Je sonnais la retraite au dernier coup de minuit mais trop tard. La secousse tellurique me projeta au dehors en même temps que les coups de klaxon dans la rue et je regagnai lentement mes sens, au rythme de la dissipation du nuage nauséabond, via mes narines. Mon corps resta inerte durant cette brève phase. Une fois calfeutré dans le fauteuil de la salle de commande centrale je consultai l’enregistreur intégré du réseau intempestif qui affichait le premier message de la nouvelle année.

-« p’tit con ! je t’avais dis d’éviter les restes de fayots...va falloir maintenant attendre 365 jours pour renouveler l’expérience !!! »

Je rebranchai le regard : gros plan sur la face du canin aux naseaux dilatés qui avait soufflé ses cales sous l’effet du gondolage qui fendait sa poire...l’enflure glapissait de rire en remuant la queue...

00h 03 indiquait ma montre

Je pris donc ma première résolution de l’année 2007 : je ferai piquer ce maudit clebs...et j’emmerde Bardot...


kb...aux charnières du temps

lundi, janvier 08, 2007

Silence! je tourne....en rond



Je tourne en rond…

Pas dans ma tête mais pour de vrai. Depuis une heure j’arpente la rue des bleuets qui fait un arc de cercle pour recouper la rue des violettes.

Je tourne en rond donc, mais ça vous le saviez déjà n’est-ce pas ? Pour preuve je viens de vous le dire à l’instant, deux lignes plus haut. A chaque passage devant « moul azzari3a » (traduit littéralement ça donne « propriétaire et maître des pépites » ) je me taxe de 2 dh en contre partie d’une Harlboro « détail » (le H c’est juste pour qu’on ne m’accuse pas de faire de la pub) venant ainsi timbrer la fiscalité imposée par mon subconscient sur ma consumation (en fumée) et consommation (en fumiste) du temps perdu à tourner en rond.

Je tourne en rond, n’ayant jamais réussi à comprendre notre aliénation culturelle à qualifier dans l’absolue appartenance certains commerces et certains métiers jugés petits…très subjectivement sans doute.

Je m’arrête une énième fois devant la petite échoppe du maître incontesté de la pépite pour acheter une énième cigarette. Je trouvai que le zigue avait pris un coup de vieux depuis mon précédent passage…une impression sans doute…en surimpression de mon tourne en rond.

Je tourne en rond… « Encore !! » me direz vous. Oui ! Vous répondrai-je pour rondement garder la tournure, me remémorant qu’à chaque passage du préposé au relevage des compteurs électriques de la maison celui-ci répondait immanquablement au kicé ? de sa sonnerie : « moul ddou » (littéralement traduit : « le maître de la lumière »). Il est vrai que les voies du seigneur étaient impénétrables et que Dieu avait de bien singulières façons de se présenter à nous…mais de là à venir en blouse bleue façon filiale lyonnaise des eaux c’était pousser très loin le sens de la filiation, quoique le préposé aux compteurs du quartier s’appelait « jibril » (l’équivalent de Gabriel en arabe)…de quoi rester perplexe non ?? Alors vous comprendriez que je continuasse à tourner en rond !!

Je continue donc à tourner en rond…repassage au niveau du péage. Tiens ! Le patron de la pépite avait rajeuni d’un coup. L’effet nicotine sans doute. « Pourquoi que tu ne t’achètes pas un paquet et que t’arrêtes de tourner en rond mon vieux ! » me dis-je.

Connard de subconscient…fallait qu’il me remue le couteau dans la plaie

« Ben ouais ! Arrête de tourner autour du pot…t’es un fumeur mon vieux et tu le resteras toujours !! »

Bon là je crois que ça ne tourne plus très rond dans ma tête…fallait faire un choix :

Continuer à tourner en rond pour ne pas fumer…ou disons moins fumer, ou bien m’acheter un paquet, continuer à fumer donc et cesser de tourner en rond et autour du pot…d’échappement

Entre temps j’avais déjà fait un autre tour

Et là surprise : le big boss de la pépite était une fille…tout aussi noiraude que le précédent patron mais avec tous les attributs de sa conjugaison au féminin.

- « ton père est parti ? » que je lui fais tout bête…

- « oui…il y a trois ans déjà…un accident de vélo »

Je regardai tout con mes deux dirhams posés sur le verre me disant qu’il y avait un truc qui ne tournait pas rond. Je fis deux pas en arrière et regardai la plaque sur le mur..en haut à gauche.

Rue Al forat

La ronde s’arrêta net…trois quarts d’heure déjà que j’avais quitté le quartier, m’arrêtant à chaque marchand de pépites….

- « deux chewing gum s’il vous plait » que je lui fais évasif…et de rajouter

- « j’aimais bien vôtre papa… »

jeudi, décembre 21, 2006

Disons le "Nichan" !



Il est sans doute grand temps de régler une bonne fois pour toute notre dichotomie sociale s’articulant sur notre incapacité culturelle à appréhender le « droit » dans sa dimension humaine sans venir à chaque fois imposer un dictat idéologique par la voix « incontestable » de la déité et des différents « ISMES » religieux.

Si l’unicité de l’homme est mise en évidence par la similitude de sa condition face au rouleau compresseur « mondialiste », l’unité du « religieux » semble plutôt avoir du mal à prendre pied dans l’entendement des ouailles, chez qui elle s’installe à travers le prisme d’une vision culturelle pas toujours très saine ni dénué de stéréotypes implantés dans un but primaire d’asservissement.

Voila qu’une fois de plus, l’aberrance de cette dichotomie se manifeste par l’absurde d’une condamnation faisant suite à une soit disant atteinte au sacré.

Driss ksikess et Sanae Elaji, le directeur de la publication « NICHANE » et la journaliste auteur d’un dossier sur les blagues marocaines, se voient menacés d’une peine pouvant aller de 3 ans à 5 ans de prison… et cela n’a pas l’air d’être une blague puisque c’est le premier ministre lui-même qui à pris en main l’arrêté d’interdiction de la revue incriminée.

J’ai toujours cru, d’après l’interprétation « commune » des textes religieux que les décrets célestes étaient « centrées » sur l’homme et sa relation au divin dans un but d’assurer le salut de son âme à travers son « comportement » en société. Or il y a des actions, autres que les blagues, nettement plus préjudiciables à l’intégrité « juridique » de l’homme et de son sacré et sur lesquelles personne des défendeurs du sacré ne se prononce jamais...

Si la constitution marocaine s’appuie sur l’article 6 pour décréter la religiosité musulmane de l’état elle n’en garantit pas moins la liberté des cultes ainsi que la liberté d'opinion et la liberté d'expression sous toutes ses formes par l’article 9.
D’un autre côté seule la royauté jouit du statut de « sacralité » et « d’inviolabilité » par l’article 23 de la constitution alors que la sacralité de « DIEU » reste à l’état de convention tacite dans le subconscient collectif et de ce fait reste non régie par les articles de loi civile menant incontestablement le premier ministre à outrepasser ses droits en se prononçant « civilement » sur une affaire de religiosité sur laquelle seul le souverain est « légalement » en mesure de pouvoir de se prononcer ( article 19).

J’aurai bien aimé que l’affaire « annajat », par laquelle près de 30 000 honnêtes ouailles se sont fait déplumés, eut trouvé pareil engouement auprès de notre primature. J’aurai bien aimé entendre crier à l’atteinte à la sacralité devant les débits de boissons où bon nombre de musulmans s’adonnent à l’art de la profanation en toute quiétude sous la garde même d’un gardien de la paix surveillant l’entrée. J’aurai bien voulu voir condamner un de ces tortionnaires des années de plomb à qui tout le monde s’est vite dépêché de donner l’absolution, car apparemment notre système semble plus prompt à pardonner aux « assassins » qu’aux blagueurs.

J’aurai bien voulu que les pourvoyeurs de droit s’exprimant avec la voix de dieu s’inquiétassent un peu plus de la « sacralité » de l’homme... Dieu, dans sa magnificence, étant largement capable de s’inquiéter de la sienne…et sûrement avec plus de discernement.


kb...nichan


articles en références de la constitution marocaine

ARTICLE 6.
L'islam est la Religion de l'Etat qui garantit à tous le libre exercice des cultes.

ARTICLE 9.
La Constitution garantit à tous les citoyens: - la liberté de circuler et de s'établir dans toutes les parties du Royaume;- la liberté d'opinion, la liberté d'expression sous toutes ses formes et la liberté de réunion; - la liberté d'association et la liberté d'adhérer à toute organisation syndicale et politique de leur choix.Il ne peut être apporté de limitation à l'exercice de ces libertés que par la loi.

ARTICLE19.
Le Roi, Amir Al Mouminine. Représentant Suprême de la Nation, Symbole de son unité, Garant de la pérennité et de la continuité de l'Etat, veille au respect de l'Islam et de la Constitution. Il est le protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités.Il garantit l'indépendance de la Nation et l'intégrité territoriale du Royaume dans ses frontières authentiques.


ARTICLE 23.La personne du Roi est inviolable et sacrée.

mercredi, décembre 20, 2006

Tête de con



















Je n’ai jamais vraiment su comment définissait-on cet encéphalique épithète. Comme quoi de drôles de questions prennent naissance dans l’esprit de l’homme qui se rase devant un miroir de salle de bain.

J’essayais d’accorder le meilleur angle d’attaque de la lame de mon rasoir au plus mauvais angle de défense de mon dru poil par une série de mimiques faisant japper, et pas du gauche (mon chien n’étant pas un boxer), mon horrible et lubrique canin, un rottweiler au regard déluré qui avait la fâcheuse habitude de venir se mêler de choses ne le regardant pas.

Tantôt je tendais le cou en sortant ma mâchoire inférieure vers l’avant faisant gémir le cabot en ré mineur, tantôt je rentrais ma basse mandibule arrachant un bémol au chien huant qui commençait à sérieusement me chauffer les oreilles.

- « t’es un gros con » que je fais au Médor !

- « wouah wouah wouah ! » qu’il me répond le pataud…et nul besoin de m’appeler tarzan pour deviner que le triple wouah en décodé me renvoyait ma connerie en plein visage

J’envoyais valser mon pied dans ses miches à cet enfoiré de clebs…mais la bête était moins conne que je le présumais…à moins que ce ne fusse moi qui l’était plus qu’elle ne l’avait présumé elle…m’enfin, le con pas bête du tout (la bête pas conne du tout marche tout aussi bien là) rompit sur la gauche et m’arracha la jambe droite d’un coup de dents façon pince moi mon seigneur …je rêve !! et s’en alla en tortillant du croupion, la moitié de mon bipèdisme entre ses dents

Je fis un garrot du cordon de mon peignoir et continuais à me raser en pestant contre ce maudit chien qui allait finir par m’avoir…par morceaux en plus…j’allais encore être à la bourre au bureau et je me promis de lui enfoncer profond au chef mon moignon de jambe restante à la moindre petite remarque désobligeante…

Quoi ?...vous ne me croyez pas ?? Je vous vois d’ici avec vos yeux en soucoupes et votre bouche en cul d’poule….mais oui c’est ça !! C’est tout à fait ça la tête de con !!!!


kb...à ses heures chien

mercredi, décembre 13, 2006

Au pied de la lettre














Rêve d’antan. La mer se brisant sur les lames de la terre démontée en vagues floues de mon regard, plongeant jusque sous les galets glissants…mon abîme. Là où se gâte mon âme, là où se gave mon drame si futile parfois…

Et je marche…

Jusque sur mes mots, le long du souvenir, en cordée mes tranches de vies tartinées à l’envie m’accrochant pour ne pas tomber

Et pourtant je m’en fous…

Comme de la dernière pluie qui tardera encore à venir. C’est pourtant là que je suis né.
Et quand on NAÎT on EST…la palissade certes
Mais quand on EST on se fait AVOIR


kb...les pieds sur les mots

vendredi, décembre 08, 2006

Excursion médiévale




















En attendant de retrouver la verve « intellect » je vous avoue, histoire de faire plaisir à Imane qui m’a pris par les couilles (ben non pas pour de vrai !!! pardon de vous décevoir mais c’est juste une métaphore) pour que je ponde une note, que mes débuts sur Internet, comme la plupart des décérébrés qui vous ressemblent (et ça c’est pas une métaphore), je les ai fait dans les salons de tchatche.

Si le niveau intellectuel des discussions baguenaudait plus caha que cahin au ras des pâquerettes naines, se limitant le plus souvent à des borborygmes onomatopisés à l’extrême où l’insulte représentait le raffinement en matière de politesse, il n’en était pas moins vrai que ces culs de basse fosse du net avaient ce don ubique (meuuh non c’est pas un gros mot…z’êtes chiant de fois !!) de développer en parallèle et de manière considérable le sens de la répartie.

Hier me prit l’envie subite (de cheval dirait ma glande prostatique) d’aller me remémorer ces puérils instants où je bataillais contre le néant de mes tourne en ronds, prenant mon siège (acheté chez Ikea) pour un noble destrier et mon clavier, un dell à crosse en laiton, pour une lance de joute médiévale.

En voici le contage…sur les deux doigts de la main

Rose bonbon : bjr kb

Kb : bjr la rse en ce matin eh close et pardonnez moi en prose si vous tâter la couenne je n’ose

Rose bonbon : waw ! un poète…puis pleins de p’tits cœurs dessinés (note de l’auteur…c’est-à-dire moi : p’tin ça m’a toujours tué ces waw…ça va encore si l’émettrice est fagoté façon lolo Ferrari, bouche collagénée et tétons menaçant de faire craquer l’enceinte…on peut à la limite fermer les yeux ! mais quand elle se trouve être aussi plate qu’un fax de la mairie vous rappelant que vous devez deux ans de taxe d’édilité, là c’est pas permis, mais alors pas du tout. De quoi vous démanger l’envie froisseuse, celle qui n’a jamais autant prouvé l’utilité de la corbeille…et tant pis si on me traite de macho)

Kb : (voyant le genre je joue le jeu…çui du mufle qui chasse la mouflette) ASV pliiiize

Rose Bonbon : 26 female khouribga (désolé Larbi …j’ai vraiment pas fait exprès…remarquez qu’au passage la gourgandine à tout de même fait un gros zeffort avec son « female »…ça fait très faye donoway dans crameur contre cramée)

Kb : waw ! (Perfide…très perfide même) tu parles bien allemand dis donc (encore plus perfide)

Rose bonbon : j’adore les langues et les échanges inter espèces (v’la que jétais une espèce maintenant…et si encore elle sous entendait « cunnilingus » mais même pas, branchée en prise directe sur le premier degré la margoton)

Kb : (dans le summum de ma félonerie) super ! Moi saussi…j’adore la langue de bœuf (lançais-je ma lance tel dugesclin derrière son heaume 17 pouces LCD)

Rose bonbon : beuuurk j’aime pas la langue de bœuf, je préfère la volaille

Kb : (bon ! je sais que vous aimez bien me lire mais là c’en était trop, fallait absolument mettre court à la daube)
Ben moi je n’aime pas les oies ! (Et clic sur le bouton « quitter »)

Faut croire que je n’ai plus ni la force ni le tempérament « cheval fou » pour ce genre d’excursions

Besos…histoire de promouvoir les langues étrangères

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