MA ROQUINERIE

"laissez l'onde aller légère aux sources du souvenir...c'est là que se trouve le meilleur à venir" kb

vendredi, février 23, 2007

La pensée du jour

Le révisionnisme c’est un peu comme si on disait que pépin le bref était éjaculateur précoce...quoique ça pourrait ne pas être totalement faux

Li kb

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jeudi, février 22, 2007

le temps orange

















Chers internautes, pelures flottantes dans l'évier du net et autres douteuses émanations de la toile ! La période mirlitonnage se trouvant être excitée par les piquages d'un autre fouille le tendre, je continuerais donc à déverser les démangeaisons de mes prurits égotiques, jusqu'à ce que vous me disiez « c’est assez » (comme ce grand escogriffe d’El Blase qui chasse la baleine du savoir en ce moment)…



La rose est bleue ce matin où les regards dorés de la vie en rose calment l’absence grise du fruit rouge de ma passion.
Sur les rideaux verts de ma chambre noire ton blanc visage émerge doucement sous les halos d’une lampe rouge.
Je ris jaune à la peur bleue que tu ne restes prisonnière dans un cliché marron…souvenir défraîchi de mon age vert lorsque le blanc suaire de la mort dormait l’air absent sous les pelures oranges du temps.


kb...un coloré

mercredi, février 21, 2007

Couleurs











Chers internautes, sourdes oreilles à la beauté du vrai monde et autres ectoplasmes de la toile ! En me levant d’un bon pied ce matin, il m’est venu l’agréable envie…enfin agréable pour moi car pour vous ce bon gré risque de se transformer en malgré tout l’amour que vous semblez me vouer, une petite séance de torture…il m’est venu donc la simple envie de mirlitonner un bon coup, et que vous aimiez ou pas je m’en balance les mamelles « felfla mechouiya » de la voisine….

La lumière, en tâches sur le sol est blanche…
Le soleil est jaune…enfin apparemment
L’ensemble est comme l’œuf…de l’origine
Bien sûr il y a l’eau comme source de l’origine
Sa mer est bleue comme le ciel quand il n’est pas gris…
La peur aussi quoiqu’elle me grise moins souvent
Pas comme le vin qui est rouge
Mais mon humeur, elle, est parfois grise…quand elle est massacrante
L’herbe est verte et vous le saviez comme les vaches…c’est très bien
Le sang dans les veines et brun foncé
La mort est noire…enfin c’est ainsi qu’on la personnifie
Comme les idées des ruminants
qui ruminent leur "pansées"
Le sang au jour est rouge comme la rose
Comme le cœur… qui bat
Comme le vin qui grise
Comme le feu au carrefour
Comme le carton d’un mauvais tacle
Mais…quelle est la couleur de l’amour ??

kb...prismatique

mardi, février 20, 2007

L'enKBlé















Chers internautes, excroissances molles et autres bizarreries de la toile, j’ai, par un heureux hasard, retrouvé ce rescapé d’une période prolifique où le verbe se vouait corzé âme (ah bon ? ya une faute ??) à la rhétorique oiseuse certes, mais non moins porteuse d’une sincérité franche (vous savez maintenant depuis l’temps que j’aime plaire aux nasmes) dans l’expression égotique de ce qui anime (dans le bien parlé) la part réelle de notre illusion virtuelle (trouvez l’intrus…mais ne le chassez pas). Une sincérité taillée maison dans l’antagonisme de la particularité - ondoyante au vent - de notre société schizophrène.

Merci donc à tata Loula qui dans son brunswick lointain règne en beauté sur les vertes prairies où nos emplumés ancêtres ont inventé cette tubercule à laquelle vous vous retrouverez bien souvent qualifiés…patates ! (C’est chez elle, dans la transloulienne, que j’ai retrouvé la tubercule en question…un post frayé initialement dans ce précambrien du net du père zizi : le forum du JH )
Chers internautes, furoncles purulents et autres créatures de la toile, je vous sers donc la purée:

Nous sommes parait-il à l’ère de la communication.
Pourtant, malgré les écheveaux de câbles déroulés sur toute la planète, la communication part en quenouille ! si les satellites permettent à tout moment de s’étourdir aux bavardages numériques d’un écran scintillant, ils laissent chacun dans l’attente désespérée d’un souffle reliant, d’une parole signifiante. Nous restons là orphelins de sens à nous laisser assiéger par des discours enflés et vides. Certains tentent de nous faire entendre cette implacable vérité et nous invitent à nous voir, cloués par nos rêves de partage, rompus de désirs. Ils nous proposent des règles de communication, de nouveaux modes relationnels. Mais trop souvent, dans une application sans cœur, le stade du solfège n’est pas dépassé et les sonates légères restent en exil.

Il nous a été donné à tous de rencontrer ces maçons du langage qui construisent des paroles infroissables, des paroles dallées de théories, excédées de technique où chaque mot suinte la rigueur de l’artifice.

Combien de ces propos savamment plâtrés, lissés de neutralité à tout crin, nous ont laissé là, dans l’abîme de la distance, résignés...

N'y aurait-il que mutisme, rixe ou échafaudage factice ?...
Pour certains, apprendre à communiquer, c’est apprendre à traverser le fossé, à nier le terrible vide qui signifie l’inaccessibilité de l’autre. tout parle de rapprochement, d’effacement des distances, de solidarité, mais tout confirme par ce même propos, cette vision erronée que toute est séparé.

« le fait est la différence, non la séparation », affirmais Swamiji (un copain indien) . Lorsque la main gauche est brûlée et que la main droite y passe un onguent, est-elle généreuse à l’égard de cette autre main ? non, bien sûr, puisqu’il s’agit du même corps !

et si je parvenais à voir l’autre comme une continuité de moi-même dans son altérité ?...
je rêve d’un monde où chaque respiration serait la trame d’un lien, chaque regard la lumière tout entière dans son mystère particulier, chaque bouche comme une boucle reliant l’infinie variété de êtres.

Je rêve d’un monde de communion où la fraîcheur des mots serait caresse, où le silence serait asile....et où la confiance et non la certitude serait règle....



kb...le grand toron

mercredi, février 14, 2007

Je m'appelle Cook...James Cook...




















« je m’appelle…Cook…James Cook » dit-il en mettant le pied sur l’île. Il ne savait pas encore qu’il était cuit...

C’est drôle maintenant que j’y repense, petit (mais oui !!ça m’est arrivé à moi aussi madame), j’avais toujours imaginé derrière le nom « Almanach » un animal fabuleux du genre mammouth.
Mais il est vrai que si aussi bien du nom que du petit calendrier émanait une idéation à la résonance « petite » du contenant, le contenu résonnait quant à lui paradoxalement dans le grand et ainsi je me délectais du grand nombre d’informations enfermées dans les feuillets du petit calendrier façon sandwich de l’almanach des P.T.T…eh oui nos PTT avaient encore un almanach dans les années 70.

Ce qui m’a fait rappeler cette douce période ? (C’est tout de même bizarre que l’on soit arrivé à considérer cette période de « plomb » comme douce…un tour de la lorgnette du temps…à moins que l’on ait pris un mauvais chemin question développement) sans doute la faim (j’écris ce billet à midi) ou encore le fait d’avoir évoqué le mot « sandwich », mais sûrement pas la saint Valentin car je n’ai pas pour habitude d’attendre le 14 février pour témoigner mon amour aux gens et aux choses que j’aime.

Tiens ! Et puisque on y est à ce 14 février, laissez moi vous rappeler que ce même jour de l’année 1779, James Cook, un illustre explorateur (fallait le faire… sans Internet en plus!) fut assassiné par les indigènes des îles Sandwich qui ne connaissant sûrement pas encore St Valentin, en firent un « encas »…autre anthropophage façon de témoigner l’amour dans la symbiose de la notoriété du nom et de l’art culinaire. Comme quoi certains portent le nom de leur fin comme une croix sur laquelle les impies se dépêchent de les crucifier en hommage à leur faim.

Il aurait mieux fait de s’appeler Bond ce jour là….

mardi, février 13, 2007

The End....eeeeh oui !


















« Auto éjection dans 3 minutes… »

La mort « lente » c’est pour les poux …disait ma concierge qui – histoire de rester dans l’insecticide- consumait son « forfait » vie dans le paradoxe d’une eau de vie douteuse qu’elle distillait dans sa piaule au venin de son ruminage accompagnant le bouillage de tubercules que je n’ai jamais réussi à identifier.
Elle devait sûrement avoir une araignée dans l’plafond…
Tiens ! Même qu’une fois, dans un élan de générosité à 3 g éthylique, elle m’offrit un flacon de son élixir baptisé « l’assez tonne » qui de tout son tonnage d’une expérience concentrée dans l’élixir bleuâtre, réussit là où d’autres produits chèrement payés se cassèrent le nez à me satisfaire sur le décapage de mes boiseries. En un quart d’heure les boiseries furent décapées à blanc et l’assez tonne, malgré son pesant nom, m’avait rendu léger comme une plume au point de me donner envie de prendre mon envol du balcon…

« Auto éjection dans 1 minute…. »

C’est vrai que la mort lente c’est pour les poux ! Et comme je ne suis ni poux ni lente je n’ai pas envie de finir lamentablement écrasé sur la toile par le gros doigt pesant d’un moteur de recherche. Je ne veux pas finir agonisant ni googelisant lamentablement sur une plateforme cybernétique.

« Auto éjection imminente… »

Je m’en vais donc appuyer sur le bouton « eject » et laisser le vaisseau « roquinerie » à la dérive trainant mon épitaphe…

« ci-ne gira jamais kb, slider égaré au fil des comm parti à la recherche de sa vérité ou de son mensonge…c’est au choix »

« Auto éjection »

Aaaaaaaaaaaaaaah

Clic !

Fin de l’épisode roquinerien

lundi, février 12, 2007

In vitro















In vitro » me dis-je…

Et sur la peau en souvenir, acerbe, le frisson parcouru d’un ton alarmant et alarmiste des articles lus sur ma mort prochaine et celle de mes semblables.
Bloggeurs sommes nous en passe d’être ! Un bien grand mot pour un si petit mal. Cohortes brinquebalant leurs fanions, parcourant les déserts cybernétiques pour une ultime charge, tels les 70 000 d’Ispahan suivant le charlatan.
Oui messieurs dames, je suis bloggeur que la mort en suspens ne saurait faire taire. Piètre chevalier du rien je fis mon royaume du néant. Le verbe est mon épée el l’onde hertzienne mon destrier tatoué au ranch d’ I.A.M

« In vitro » dans un bus…

- « Je suis bloggeur madame » répétais-je à cette dame terne assise en face de moi. Pour toute réponse elle se dépêcha de rapprocher son rejeton morveux et difforme acquis sur le champ de l’alter égalité, bataille mille fois perdue à la sueur d’une cuisse défaite par les assauts rustres du mâle et du temps. Elle serra très fort dans ses bras sa désormais unique raison d’être en me jetant des regards qui ne laissaient aucun doute sur sa perception de mon équilibre mental.

Mon regard se fit sans doute douloureux…éjaculant une compassion intense envers ce qu’elle ne devinait même pas de son être ni ce qu’elle représentait pour ses semblables.

« je suis bloggeur…et je vous comprend » lui renchéri-je provoquant l’affolement total dans ses repères conditionnés à la norme « incertitude »

Elle descendit à la station suivante, sûrement bien avant sa destination…

Elle se croyait hors danger ne réalisant même pas qu’elle venait de retrouver, avec soulagement, toute l’incertitude de son être. Le trottoir la transportait loin de mon regard en brinquebalant lugubrement jusqu’à l’avaler au détour d’une rue anonyme.

Une autre dame qui lui ressemblait avait pris sa place…elles se ressemblent toutes d’ailleurs… à un rejeton près

« Je suis bloggeur luis dis-je »…

« in vitro »
Chacune dans sa bulle
Arpentait les chemins
D’une vie futile
Sans l’illusion d’un lendemain…

Si ce n’est leur progéniture…



kb...hors bulle

ps: Si vous vous baladez sur la toile, vous ne manquerez pas de trouver un peu partout des articles alarmants et alarmistes sur la fin probable de la blogosphère, minée « in vitro » par son propre succès.

jeudi, février 08, 2007

le proverbe du jour










"la caravane n'est pas passée ce matin, mais ces cons de chiens ont aboyé quand même"


li kb

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mardi, février 06, 2007

Ciel Orange...et Zest de Blanc

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