MA ROQUINERIE

"laissez l'onde aller légère aux sources du souvenir...c'est là que se trouve le meilleur à venir" kb

jeudi, octobre 26, 2006

Zététons!


l'incrédulité de StThomas
huile sur toile de caravaggio












A l’occasion d’une de mes récentes pérégrinations sur le net j’eus l’heur, ou le malheur, de croiser un vocable déconcertant. Un de ces mots qui par son essence sème le trouble dans votre esprit quant à la raison même de sa terminologie bizarroïde.

Si le discours rationnel amena certains penseurs à penser pour être, il se trouve que ce même rationnel s’en vienne parfois arpenter l’élucubration irrationnelle de la tautologie pour semer le doute dans le versatile de l’esprit.

Ainsi donc la précédente formule se voit retaillé dans la suspicion de la remise en question pour venir en final ériger le doute en art par la zététique.
Vous doutez ? Donc vous zêtes ! Et de zêtes à zététique il n’y a qu’un tic : celui de l’entêtement humain à vouloir coller, coûte que coûte, un nom de syndrome à toute manifestation humaine qui dévie un tant soit peu du normal (un terme qui au fil des jours perd de sa rationalité) et que certains esthètes de la réflexion, qui eux ne doutent de rien, s’empressent d’homologuer sous le nom de pathologie.

Voila donc Descartes supplanté dans son questionnement existentialiste qui confirme sa certitude d’être par le doute. Or, il ne suffit plus de douter pour être, encore faut-il douter correctement, loin de toute considération théologique diront les adeptes de la « bien pensance », conformément à la norme sartrienne que certains grands penseurs de la première moitié du monde, confirmant la forte présence du syndrome de "panurge" associé au syndrome du « 11 septembre », tentent d’inculquer à la deuxième moitié du monde manifestant apparemment le syndrome du « taliban », associé également au syndrome de "panurge"...comme quoi la culture troupeau fait des ravages dans les deux camps.

Dans une pernicieuse manipulation orchestrée par une élite convaincue des pouvoirs de l’argent, les premiers syndromiques, certains de leur doute primant l’existence sur l’essence, redoutent le manque de doute des deuxièmes syndromiques, ne doutant pas quant à eux de leur certitude primant l’essence sur l’existence. Une redoute qui les pousse à instaurer d’urgence la zététique comme arme d’atomisation massive contre les derniers remparts de l’esprit réactionnaire pour que le règne de l’incertitude, et par là même du marché, soit sanctifié.

Je sais que certains trouverons dans mes propos la présence de signes témoignant une évidence du syndrome du « complot » mais en attendant le tirage au clair de cet imbroglio zététique, il n’en reste pas moins que le nombre avoisinant les 4000 morts hebdomadaires en Irak est une certitude prouvant que l’humanité, par son plus virulent syndrome - celui de « la bêtise »- est gravement malade.

kb...zététicien

mercredi, octobre 18, 2006

le bal est ouvert !



J’ai assisté hier soir à l’émission « hiouar », sur la première chaîne, dans laquelle l’invité de Mustapha Alaoui ne brilla certainement pas par son emphase.

A l’approche des élections nous aurons certainement droit à une prolifération de ce genre de prestation où l’argumentaire peine à sonner dans le ton du réalisme, creusant un peu plus le fossé entre un électorat lassé et un « conglomérat » partisan qui suinte l’opportunisme politique par toutes les pores de sa « koutla ».

Au fil de l’émission, tout concourrait à confirmer cette impression diffuse qui se tortillait en moi, n’arrivant pas à prendre pied dans la motivation réelle de cette présentation. De l’assistance, hétéroclite dans l’idéologie, aux questions parachutant un discours désuet, tout venait confirmer cette volonté de remettre le pied à l’étrier à un parti en perte de crédit en faisant monter au créneau sa jeune génération par la voix, pas très porteuse il faut le dire, de Nizar Baraka. Une voix qui confirme surtout l’ascendant génétique qui plane sur ce parti aux allures d’entreprise familiale.

En résumé le discours fut faible, désuet et pas très convaincant, à l’image des mains et de la voix tremblotante de l’orateur. Des positions pas très claires et beaucoup de récupération faite - de l’affaire du sahara aux projets sociaux- sur le dos de la koutla, représentée en masse dans l’auditoire et qui a laissé faire indolente…complaisante même.

Se cacher derrière la crise idéologique mondiale pour légitimer sa propre récession n’est qu’une maladresse de plus qui aura bien du mal à effacer l’ombre néfaste « d’anajat » qui plane sur le parti. Quant à placer « mitaq acharaf » en placebo dans le processus électoral ne fait que renforcer cette idée que le débat politique dans notre pays continue à ne concerner que le désaccord en matière de système de gouvernance en dehors de la sphère expressive de la volonté du peuple, condamnant ainsi le discours politique à rester abscons pour une majorité de la population, ce qui en l’occurrence ne pourra jamais provoquer cette synergie capable de mener le pays vers une évolution salvatrice.
Cerise sur le gâteau : « le but du parti n’est pas le nombre de siège…mais travailler pour le bien être de ce pays »…une couleuvre difficile à avaler. L’Istiqlal à eu plus de quarante ans pour « travailler» le pays…nous avons vu le résultat !

Note : zéro pointé !

Kb…en campagne

mardi, octobre 17, 2006

Canular??

Lorsque j'ai rencontré Mohamed Laroussi pour la première fois, j'ai tout de suite pressenti les grands boulversements qui allaient chambouler le paysage audio visuel mondial...mais je ne pensais pas que cela allait se produire aussi rapidement






















kb...freudien :) :)

ps : ce post a été édité le 06 octobre 2005, je le reprend ici pour un petit clin d'oeil à mon ami laroussi qui se blogoremetenquestion sur l'intérêt de continuer à bloguer
Mohamed reviens! nous l'aurons notre page sur freudin...pour de vrai cette fois ci

vendredi, octobre 13, 2006

Camarades morpions, adhérez aux parties !





















Défendre l’illusion d’avoir un jour crié « démocratie », le verbe disparate et des éclats en bouche. Dans l’irrésolution d’un cœur vaillant cherchant tutelle, privé de corps et de raison, avouer son crachat aux choses vaines, la conscience au Moulinex tâtonnant le jus frileux du cœur.
Aller redresser le tort, soulever son futile et sa sacrée parole. Pourfendre les mensonges gérontocratiques jusque sous la cape de leur trône.
Je cracherai sur leurs tombes quand la douleur du souffle dupliquera le noir dans la doublure de la nuit.
Je crierai du large, comme un capitane, sur les ondes primaires d’une radio sans fil.
Mais quand viendra l’heure de vendre la putain, je marcherai absent dans ma composition jusqu’à la fente béante de la connerie, et morpion morbide, j’y glisserais son âme pour y avoir cru.


kb...morpion Posted by Picasa

mardi, octobre 10, 2006

Pérégrinations égotiques

  J’ai mis un caleçon à p’tits pois, des lunettes de plongée, un tuba entre les dents et plouf… j’ai plongé dans les eaux profondes de mon moi.
Je coulai doucement , une petite peur au ventre aux premières réminiscences…une ombre sur les parois (Lambdaoui aurait dit murs) provoqua un moment de panique. Je me débattais a grands moulinets de bras, buvant à grandes tasses mes peurs infantiles où sorcières, ogres et djinns m’entraînaient vers des noirceurs insondables. Je coulai...encore et encore. L’ombre sur la paroi coulait en même temps que moi...puis je compris que l’ombre était la mienne.
Silence absolu
Juste moi et mon ombre
Coulant doucement
Face à face
Plus de croque-mitaine...

« un homme de lumière :
Un homme sans ombre ?
Celui qui a marché dans le désert
L’a compris : c’est l’enfer ! » me souffla une ancienne lecture qui remontai je n’sais d’où...

Je ne me débattais plus

Pourtant combien sommes-nous à tenter d’échapper à cette part obscure de nous-même, ce secret chaque jour maintenu dans le gouffre profond de notre inconscient est un fardeau plus lourd qu’il n’y parait. Ses remous lancinants cherchent à atteindre la grève de notre conscience et ses efforts seront à l’égal des nôtres pour les repousser.

Pendant les premières années de notre vie, nous avons bâti, pierre à pierre, l’image idéale de nous-même en accord avec les exigences familiales, sociales et culturelles que nous sentions peser sur nous ; ménageant dans cet édifice, une cave suffisamment vaste pour accueillir ce qui ne pouvait pas l’être au grand jour. A chaque instant, nous consolidons la lourde chape qui sépare ces ténèbres, de l’image lumineuse à laquelle nous tenons tant. Que d’énergie dépensée dans ce travail chaque fois plus harassant, puisque plus la lumière est forte, plus l’ombre est contrastée !

Mais cela n’est qu’une partie de la terrible aliénation que nous subissons.

En effet, ces aspects « inacceptables » de nous même vont se projeter sur des tiers pour tenter d’entrer en contact avec nous. Il suffira parfois d’une toute petite amorce dans la forme d’être d’un autre pour que nous terminions de le vêtir des haillons empilés dans notre cave. Nous commencerons alors à nous indigner dans le meilleur des cas et à le combattre dans le pire. Combien de « sauvages » ennemis ont ainsi été exterminés par des peuples s’identifiant à la « lumière » ?

Il ne nous est possible de nous libérer de ce carcan qu’en acceptant peu à peu d’aller vers notre ombre. Nous débuterons ces rencontres par une sorte de danse rituelle un peu maladroite, risquant toujours de glisser vers un nouveau duel. Puis lentement ces énergies s’intégreront, pour nous enrichir de leur qualité particulière.

En reconnaissant par exemple votre violence intérieure, vous découvrirez une toute autre affirmation et vous échapperez à la triste similitude entre soumission et opposition. En acceptant certains instincts refoulés, vous pourrez les structurer dans une dimension créatrice jusqu’ici ignorée. Cette part de vous reniée est sans doute l’aide la plus précieuse qui soit dans le développement de vos potentiels.

J’ai tendu la main et j’ai touché mon ombre

Et je ne vous conseillerai jamais assez d’en faire autant car...

Lorsque vous ALLEZ NIER,
Vous vous ALIENEZ
Accepter de reconnaître et
Vous serez cet ALLIE-NE….

Kb...voyage au centre du moi

Ps : je suis revenu sans caleçon…un croque-mitaine à certainement du le trouver à son goût

mardi, octobre 03, 2006

Corrigez moi si j'me trompe!















Je n’ai jamais beaucoup aimé les abonnés à cette indigente rengaine, témoignant une flatulence d’esprit où la certitude du propos frise l’ânerie du préposé émetteur chez lequel toute lueur de bon sens se voit irrémédiablement vouée aux abonnés absents.

Que de fois ne l’ai-je entendue dans la bouche d’un doucereux étalant son incommensurable bêtise, débordante du sombre tabernacle d’un ego surdimensionné, bouillonnante et brûlante, calcinant ses derniers vestiges de bon sens pour se voir confondue au « savoir »...n’importe quoi !!!
Et me voila franchissant le pas, transcendant ma peur d’être pris pour ce que je n’étais pas.

J’ai laissé ma nature profonde sortir de son autisme et donner libre cours à son expression corporelle la plus accomplie, empreinte d’une authenticité sans précédent.
Un cours instant je fus moi...vraiment moi.
Le temps d’une beigne magistrale je communiquai mon acquiescement total à la formule et m’en allait manifester, en chantre de la pensée libre, ma rectitude d’esprit d’un direct du droit sur le nez de l’imbécile émetteur.

- « Tu t’es trompé Eustache...et à ta demande, je t’ai corrigé »

Sur le cul, il me regarda éberlué, sonné, ne saisissant pas toute l’importance de ce rare instant de communion totale où la communication, pour une fois, était acte de foi, exprimée dans une dimension jamais atteinte auparavant.

La béatitude se lisait sur son visage. Même la goutte de sang, qui mit une éternité à atteindre le sol, était présente pour sceller l’instant d’une aura sacrée.
Il ne comprenait pas que mon geste était « amour », glissant doucement vers la bête attitude. Mais ne demandons pas au chou de devenir blette tout limité qu’il était dans la résonance végétative.

Je m’en allai l’âme sereine et le cœur léger, le pas enhardi de ce sentiment du devoir bien accompli, heureux du nombre de tant de fautes à corriger de par le monde, me disant que le légume avait encore de beaux jours devant lui...et parlant de beaux jours en ce début d’octobre, le ciel est bleu...le soleil brille...les oiseaux gazouillent...corrigez moi si j’me trompe...

Kb...correcteur

lundi, octobre 02, 2006

Automne















à la feuille qui tombe frêle
soupirent les matins d'automne
neigeant nos rêves
aux fils des cheveux blancs
la vie si brève
s'annonçait longue pourtant
leurrée de sons de grève
d'amours chantés
au vol du goéland

© kb
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aux frais de la princesse

photo : les nouvelles du nord








L’inconsistance d’être n’à jamais autant fricoté avec le sens du paroxysme en cette douloureuse période de «nimportequoitisme» où la consistance du paraître enrobe de sa pâte mirobolante toute cause, le corollaire « effet » se noyant dans les fonds de verre servis durant l’orgie dédiée à cet effet.
Et parlant de fricotage et d’orgie, une manifestation fut dernièrement organisée à la cause, pas perdue du tout, de l’assistanat de direction. L’événement, s’il n’a pas ébranlé le monde par son manque de thématique, a pourtant fait vibrer les cœurs de ces promoteurs du n’importe quoi plus généreux à se rincer l’œil dans l’agréable, reléguant l’utile à l’hypothétique bienfait de la publicité faite autour de l’élan de gracieuseté des promoteurs de l’événement à savoir : royal Air Maroc (en majeure partie) les nouvelles du nord (faut bien rapporter l’événement) et le casino de Tanger (pour la chance…et pour ne pas oublier les copains).
Mais laissez moi vous rapporter à mon tour comment fut rapporté l’événement :

C’est à l’hôtel Rif de Tanger que la Royal Air Maroc, les nouvelles du nord et STM informatique ont convié 100 assistantes de direction à une première : La première réunion de ces jeunes femmes et dames véritables pivots des entreprises.
Grâce à la générosité de la RAM, du Casino de Tanger, d’Atlas Hospitality, de nombreux restaurants de Tanger, Dany fleurs et Jeff de Bruges une grande tombola réussie a été organisée.
Le tout accompagné par le duo Abdelilah et Jamal et l’orchestre de Sïd el bidaoui.
Merci à toutes et à tous d’avoir contribué à la réussite de cette première.
A la prochaine.
les nouvelles du nord édition du 27 septembre 2006


Maintenant quid de la thématique de cette réunion ?? Mais il est vrai que ça n’était là que la première où il fallait à tout prix ameuter la gazelle et il était inutile d’encourir le risque de l’effaroucher avec quelque thématique pompeuse.

Bon ! Les gars et les gares de la blogo ! va falloir nous trouver quelque jolie princesse aux yeux dorés pour nous sponsoriser notre prochain blog day… genre cimenterie Lafarge, mais faudra des arguments en béton car nous on ne fait pas dans la direction assistée même si avec l’air bag elle peut encore faire son beurre.

Kb…pour le boycott du collagène Posted by Picasa