MA ROQUINERIE

"laissez l'onde aller légère aux sources du souvenir...c'est là que se trouve le meilleur à venir" kb

mardi, juin 27, 2006

Blog Day













La seconde édition du Blog day 2006 se tiendra à Casablanca, le samedi 1 er Juillet 2006. Cet événement, qui verra la participation de nombreux experts dans le domaine du blogging, se déclare comme le rendez-vous annuel du blogging et des bloggeurs au Maroc.
Phénomène en plein essor, la passion du blogging fédére plus d'un millier d'adpetes et se caractérise par la qualité de la communauté à la fois active et passionnée.
Ces sites web facilement paramétrables et gérables se déclarent déjà comme une ébauche d'un 5 ème pouvoir aussi puissant que celui de la presse traditionnelle et ouvrent de nouvelles perspectives pour les entreprises.
La manifestation se tiendra à partir de 9h du matin dans les locaux de HEM, Bd Nador à Casablanca et l'invitation est ouverte pour le grand public.
Au programme cette année:

Séance matin:

9h- 9h45: L'évolution du concept blog: Podcast et RSS
Rachid Jankari, DG de MIT Media

9h 45- 10h 30: Business Blogging: Guideline du blog au sein de l'entreprise
Othmane Boumaalif, Directeur développement et relations publiques- SM Web Agency
Pause café

10h45- 11h30: Blog Story - Expérience d'une bloggeuse marocaine
Manal Benkirane, Medecin

11h30 – 12h15: L'open source au service du blog
Mohammed Slimani, journaliste NTIC.
Séance aprés-midi:

15h- 15h45: « Le dialectal dans la blogosphére marocaine »
Mohammed Zainabi, journaliste.

15h45 – 16h30: Blogging et referencement
Moulay Taher Alami, DG d'AB Web Consulting
Pause café

16h45 – 17h30: La blogosphére médicale marocaine: retour d'expérience
Hicham Benbrahim, chirurgien dentiste

17h30- 18h15:« Le Machrek Bloggeur »
Najib Rayhane, Journaliste.

Votre presinscription est souhaitable à l'adresse : blogday@courriercasablanca.com
Pour toute demande d'informations appelez Monsieur Othmane au 074 13 11 29.

VENEZ NOMBREUX

Plan d'accés: cliquez là : HEM



kb...berrah

vendredi, juin 23, 2006

Sale temps pour les héros et hérauts pour les sales temps





« Le maréchal Ameziane était un homme honorablement connu et respecté au Maroc, et ne voilà-t-il pas que certains veulent lui reprocher d’avoir été officier dans l’armée espagnole, d’avoir participé à la guerre civile dans ce pays, et j’en passe… […]Lire l’histoire par le petit bout d’une lorgnette politicienne est une supercherie; plus, se draper dans la morale en proférant un mensonge historique est une escroquerie. Et plus encore, ce dénigrement sert à dénier aux Marocains le droit d’avoir des modèles, le droit de se donner des héros… ces pierres avec lesquelles on construit les sociétés humaines. »

Abdelmounaïm DILAMI –
L’économiste édition du 22 juin 2006


Drôles de temps que nous vivons là ! Aller chercher les héros dans les pages sanglantes de notre histoire n’en est pas moins une supercherie de plus où certains hauts voltigeurs de l’inconsistance veulent, en chantre de l’héroïsme, s’approprier une mémoire collective de plus en plus conciliante à passer l’éponge sur les exactions d’un passé qui persiste à s’accrocher.
Vu à travers leurs lorgnons de barons hongrois, Sharon et Gengis khan ressembleraient comme jumelles à Jeanne d’arc.
Si c’est avec ces pierres que se construisent les sociétés humaines, il est tout à fait normal que nous soyons si « stone »

Kb...le tof des héros

mercredi, juin 21, 2006

Partir

"la passante"
huile sur toile de Qodaïd



















à Loula...



Qu’advienne le sort
Les dés en sont jetés
Valant toutes les chances

La vie se déhanchait
Insouciante désormais à l’angle du temps
Biaisement de mots
Fuyant la mort

Chaque soir à la mer
Brûlait sa fin
Valant toutes les danses
D’a peine l’heure d’un pas de deux
Rythmant la nuit dans le silence

Nos gorges pourtant se souviennent
Emoussées de sanglots
A l’embrasure des choses vaines
D’une phrase, d’un mot
Insignifiance
Pourtant combien source de peine

Un cri replié sur le rêve enclos
Fouillait le tendre
Où l’émergence d’un partir à l’envers des maux
Dans ce profond qui nous anime
Au fil du temps prenait naissance



kb...qui reste

mardi, juin 13, 2006

Histoire d'N...une énième fois...

Bon ! Depuis le temps que l’on se fréquente j’en suis arrivé, vu l’estime grandissante de vos charmantes personnes chez les atomes crochus de mes élans passionnels, à vous considérer comme des êtres surnaturels dotés d’une supra intelligence vous classant hors du commun des mortels.
Il faut croire que j’ai péché par surestimation de vos capacités raisonnantes qui en matière de résonance s’apparenteraient plutôt au son de cloche....eh oh ! c’est vous qu’je sonne !!!
Vous m’obligez donc à prendre sur mon très précieux temps pour vous ré expliquer ce que l’octogénaire lobotomisé ayant servi de cobaye à Alzheimer aurait compris en 5 petites minutes.

Je reprends donc à partir du CM1

La phrase exclamative ! (Comme son point l’indique...et mon poing si vous continuez à faire les marioles)

Un jour, un très très grand directeur qui s’appelait N (grand N), à la flatulence égotique aussi vaste et impénétrable que la nébuleuse de la voie lactée fut prit d’une furieuse démangeaison bulbeuse...

- comme je suis grand ! Se raie péta-t-il à plusieurs reprises en guise de grattage de l’œdème cérébreux investissant sa protubérance annulaire.

Le massage onaniste à l’onguent de cette self-flattante formule ne fut hélas pas suffisant à calmer l’inflammation investissant son centre mou. Tout en se grattant le bas du dos, qui lui servait souvent d’alternative dans la mollesse du centre nerveux, il se prit d’un vagabondage ésotérique de l’esprit à rechercher une satisfaction plus en mesure de sa grandeur...

La phrase interrogative ? (Comme son point l’indique...et mon autre poing si vous ne cessez de faire les marioles)

- et si je lançais un nouveau projet ? Se questionna la déité imbue (car imbuvable) de son illustre personne.

Mais voila ! L’élan créateur se résumait chez lui à juste en donner l’ordre (le koun fayakoune). Il fit donc héler le chef de département nommé n+3, qui se distinguait des autres par des grandes oreilles attentives aux vœux suprêmes et une langue bien baveuse du lèche botte attitré.

La phrase déclarative. (Et point à la ligne...ou mon poing sur le nez)

- nous allons lancer un projet de réduction des coût (par exemple). siffla le fifre

- quelle excellente idée !! persifla le sous fifre (question pour voir si vous avez bien retenu la leçon: à quel type appartient cette phrase??)

Et tout guilleret, en branlant du chef et sans demander son reste, n+3 s’en alla en aboyant mettre en branle l’engeance de la masturbation égotique de grand N qui allait ébranler (dangereusement) le calme serein de sa prospère boite.

Résumé synoptique :

bon là je n'arrive pas à coller les schémas explicatifs. blogger déconne en ce moment. Je le ferais donc plus tard mais pour ne pas vous laisser en rade dans votre incompréhension illégitime je viens de vous donner un exemple de transmission de flux négatif d'un projet de N vers n+3. donc si vous vous reportez au diagramme de kb, posté précedemment, le flux est indiqué par la ligne rouge allant du niveau hiérarchique N au niveau n+3, la note qualitative du projet au moment de réception par n+3 étant de zéro puisque grand N n'a que deux alternatives : transmettre un projet bien ficelé (note=20)ou transmettre du n'importe quoi (note=o).
n+3 quant a lui à donc 4 alternatives

A- il a reçu le projet selon le flux négatif(note=0) :il peut donc le transmettre :
1 - positivement ce qui remonte la note qualitative vers n+2 à 10
2 - négativement ce qui maintien la note qualitative à 0

B- il a reçu le projet selon le flux positif (note=20) : il peut donc le transmettre:
3 - positivement ce qui maintien la note qualitative à 20
4 - le transmettre négativement ce qui abissera la note qualitative à 10

Là j'espère tout de même qu'un halo de lumière commence à désembrumer les méandres de vos ténébreuse circonvolutions cérébrales...mais je suis tenance. Si ça n'est pas encore suffisant on reprendra...à partir de la maternelle s'il le faut


kb...na!



ps : bien sûr, toute ressemble avec quelque "n" que ce soit ne peut-être que fortuite

lundi, juin 12, 2006

histoire d'N

Il y a quelque temps de cela déjà, je fus sollicité par mon supérieur de l’époque pour mener, « chacun de son côté » me dit-il, une petite réflexion afin de déterminer la causalité dont fut corollaire la non réalisation par notre département de bon nombre de projets n’ayant pu être mené à bout, causalité pourtant évidente et dont à l’évidence semblait pourtant revêtir des allures d’énigme dans l’esprit absolu de mon lymphatique et sympathique n+2 qui imputait machinalement (c’était l’éducation de la boite...ça l’est toujours d’ailleurs) tout le négatif de la situation aux petit « n » (et petits ânes) du bout de chaîne.

Mais voila ! Le petit « n » et grand âne que j’étais (mon profil de carrière revêtant indéniablement la plate caractéristique de l’électrocardiogramme d’une mort avancée) furent preuve d’un magistral bouillonnement phosphorescent. De cette super Nova synaptique, naquit l’évident, traduit dans une simplicité effarante par le schéma suivant et dont je tiens à vous faire profiter car aucune école aussi grande soit-elle (les requins ne se dévorant pas entre eux) ne se risquera jamais à vous apprendre.
Bon par narcissisme de mon imbue personne (pas indigeste pourtant) j’ai nommé ce diagramme de mes initiales...



Comme vous pouvez le constater le diagramme fait apparaître clairement l’incidence qualitative à chaque niveau de transmission hiérarchique d’un projet x. Dans le meilleur des cas le petit n (et petit âne) recevra le projet au point « m » sur le plan qualitatif.
Des lors même en étant le plus nul des nuls, petit n arrivera à un résultat de réalisation de 16 sur 20. Dans le pire des cas il recevra ce même projet au point « m’ » et il aura beau être le plus doué des surdoués il ne pourra atteindre qu’un résultat de réalisation de 4 sur 20. Son incidence qualitative sur le projet est donc de 4 et ce dans une pyramide hiérarchisée à n+4.
Suivant le même raisonnement, n+1 aura une incidence qualitative de 8, ce qui est déjà plus important, n+2 de 12 ce qui est beaucoup plus important, n+3 de 16 ce qui devient très important et Grand N (le grand manitou) une incidence de 20 ce qui dans le cas d’un cumul de flux négatif dans le cas catastrophique de réalisation peut mener le projet à zéro !

Vous comprendrez donc aisément ce qui justifie les gros salaires des grand N et que si un projet vient à foirer, le petit n ne peut endosser que 20% (dans le cas illustré) des responsabilité, ce pourcentage variant à la baisse inversement proportionnellement à l’augmentation des niveaux hiérarchiques.
Depuis ce fameux diagramme, je n’ai jamais plus été sollicité pour mener quelque réflexion aussi légèrement envisagée fusse-t-elle.

Kb...le n des n

jeudi, juin 01, 2006

Nous les... baroquains

photo de philippe deschamps




















Note:
ce texte a été initialement édité chez mon ami le leglandeur en réponse à son excellent article "s'émerveiller autrement"


L’esprit est bizarre! À la déesse parole il ne voue culte, de bien piètre manière d’ailleurs, que pour assouvir les clivages ethniques que son égocentrisme démesuré, résultant d’un syndrome de déficience culturellement acquis, s’empresse d’atteler à la démesure d’un moi flatulent ayant la fâcheuse tendance d’agir en rouleau compresseur dans sa tentative perceptive de « l’autre » (lorsqu’elle existe bien sûr !).

Il est sûr que dans une telle prédisposition à se placer en nombril du monde, lui d’un côté le reste du monde de l’autre, le doigté reste conceptuellement inaccessible pour la majorité bovine ayant eu, par on ne sait quel miracle de la nature, accès aux rudiments de la parole.
Et là où l’échange devrait se limiter au constat et à l’analyse critique du dire, l’on se retrouve dans l’arbitraire du jugement où la valeur d’untel se trouvera être soupesée subjectivement avec une légèreté déconcertante selon l’archétype déformé d’un autre.

Quant à la raison primaire de l’échange, elle aura vite fait de disparaître dans les replis voraces d’un élitisme égocentrique fauteur de troubles et de soubresauts procurant au cortex ce que la main, dans une plus triviale mesure, aurait pu procurer à l’esprit avec un minimum de dommages collatéraux (à part les tâches sur le pantalon) via le subterfuge de la branlette.

Le constat est là ! La masturbation rendant sourd dans tous les cas de figure permis par la métaphore, l’œil critique dans le dialogue à la baroquaine assoit d’abord son intérêt d’être sur la source émettrice. Comment donc, avec la grande variété de l’espèce baroque (humain bizarroïde) arriver à trouver la voie vers le consensus ?...aussi mou soit-il.
Comment prendre conscience de la globalité de notre environnement, de la façon dont on agit, et de comprendre la logique et le sens de nos actions. Comment être gouverné par sa conscience et non pas par ses pulsions ou ses tendances (est-ce qu'une idéologie qui adopte la surconsommation comme système, à réellement conscience du sens de la vie et par inductance donc du sens du « dire » ?)

Comment mettre un terme à l’incroyable régression des médias et des penseurs corrompus dans leurs engagements, pour laisser tout simplement disparaître l'idée d'égalité au profit d'une nouvelle aristocratie larvée dans la parade où, oiseaux du paradis et drôles d’oiseaux se confondent dans le tamisé de l’unification de l’espèce via un faux dialogue culturel, pour que le règne du « marché » soit enfin sanctifié et que s’en vienne alors...l’émerveillement par l’inéluctable constat que l’on ne pourra plus faire autrement que suivre en parfait petit baroquain...


Kb...baroque.