MA ROQUINERIE

"laissez l'onde aller légère aux sources du souvenir...c'est là que se trouve le meilleur à venir" kb

vendredi, juillet 28, 2006

Le Nationalisme






















C'est très con ça le nationalisme...surtout quand il est perdu d'avance
c'est tellement con que dans une profonde réflexion provoquant une violente turbulence dans mon cortex cérébral, une conne de vague synaptique vint à s'échouer jusqu'à l'autre rive de mon moi, là où se planque ma libido dans le cul de sac de ma prostate et devinez l'effet...
sous la secousse tellurique pensitive il se produisit une de ces lumineuses réflexions, une aurore boréale que seuls les grands esprits connaissent et que souvent ils confondent avec orgasme...les pauvres ...bref j'en vins donc à conclure ceci :

"la testostérone est au discours nationaliste ce que l'amour est au discours humaniste "

...bon je disais ça histoire de dire kek chose...la chaleur sans doute :)

kb...humain testostéronique

dimanche, juillet 23, 2006

Interférences


Poster sur bache d'antony bucheron

















La chaleur se fond doucement, presque suavement, dans l’ennui pour enfanter un syncrétisme d’irritation, éjaculation indolente de la paresse poussant mon moi à se retourner en moi puis à reprendre inexorablement la même posture.

La revue sous mes yeux, le plafond et la télévision se partagent à tour de rôle ma conscience vagabonde qui, entre chaque va et vient, s’ouvre à ce qui lui survit en dehors du temps, scellant un pacte avec l’instant, avec la totalité de l’instant.

Je suis moi...

Entre un « foutaises ! » arraché par les propos d’un Aujar qui se débat désespérément sous la plume d’un journaliste pugnace, et d’un « ben voyons !! » sous la couche de pommade que tartine un Haj younes sur la ravissante Rim dont la fraîcheur ravive l'absence d'une autre qui rime avec l'émoi,

je suis moi...

« jamais jamais ! » l’instant d’une pub, atteignant sa cible, me rappelle ma soif...je bois...

Je suis moi...

Les pensées, dans les automatismes d’une conscience ordinaire se succèdent sans fin, plus rapides que le vent, plus insaisissables que le courant. Je suis ordinaire...hors du nerf aussi...

Tiens ! Latifa Ra’fat porte des verres de contact colorés !!

« elle aussi ?? » surenchérit ma conscience dans un pic « salope »

A l’envers du moi je m’éloigne au-delà de l’instant, faisant le mur, jusqu’à chez Lambdaoui et, la tête dans le cul, charriant notre misère comme un nuage traînant la pluie, ne sachant où pisser notre amertume, aucune haie, aucun réverbère ne faisant l’affaire, haïssant le beau, le parfait, le conforme, avec pour seule envie un profond désir de salir…piètre revanche sur les cons, nous marchons côte à côte un instant...

Je suis nous...

« wala marra » chante Hatim. Des seins qui se trémoussent me ramènent à tâtons vers mon désir échappé d’une valise...ta valise...

Je suis presque moi...

Puis il y a R’kia, comme il y aurait Frida, prenant douloureusement vie sous les doigts d’un Yassine, zizi jusqu’au bout de mon syncrétisme...dur et qui me donne envie de crier « waaaa haaaaaazaaaa ! » juste pour faire chier Chighaf qui me plait, mais ça, ça n’est pas moi...

J’ai mal pour Aujar qui agonise le RNI au rythme du violon de chabba daoudia. J’ai mal pour R’kia qui a mal partout, comme ces petites poupées à l’espoir déchu sur un plateau de 2M où tout ce qui brille n’est pas or.

Je suis moi...

Et si ce soir il vous semble que j’interfère par le style avec Loula, mon Beyrouth, mon château de mer et mon anima à la fois, c’est que j’ai mal aux autres car je suis eux et ils sont moi...

Kb...et vous ?

mercredi, juillet 19, 2006

Proche Orient : entre révisionnisme et bombes

Posted by Picasa














La crise actuelle au proche orient ouvre la porte à bien des amalgames où l’opacité de l’histoire ajoute un flou artistique à l’irrésolution des états à appliquer le « droit » dans son entendement intrinsèque.
Il serait sans doute urgent, pour l’avenir du monde, que les états se positionnent d’abord et avant tout «humainement» par rapport à ce conflit, au-delà de toute considération ethnique, raciale ou religieuse.

Alors que l’on reproche à outrance l’extrémisme religieux musulman, soit disant source de tous les problèmes, paradoxalement, le silence fait consensus sur le fait qu’Israël, en tant que nation, se positionne quant à elle, ouvertement, «racialement » par le fondement de sa raison d’être sur un élitisme ethnocentrique par la pratique du sionisme en tant qu’idéologie extrémiste nationaliste la poussant inexorablement à commettre l’irréparable.

Par cette attitude du « deux poids deux mesures », l’histoire de l’humanité, et à travers elle l’histoire du droit, semble faire les frais d’un révisionnisme perpétuel amenant la valeur intrinsèque de l’humanisme à subir une régression dans le collectif mental. Invoquer des critères « sympathiques » pour octroyer le droit aux armes me semble tout aussi insensé que cette attitude à contenir coûte que coûte dans le « droit » l’action d’une des deux parties en présence dans le conflit et tolérer toutes les exactions, aussi meurtrières soient-elle, de l’autre partie.

Toute la légitimité de la raison d’être de chaque nation repose sur sa chronologie paléographique. Or il se trouve que cette paléographie n’est pas à l’avantage d’Israël qui invoque la raison sécuritaire au détriment de l’histoire pour donner libre cours à son expansionnisme barbare. Israël mène une guerre sur tous les fronts dont le « médiatique » n’est pas le moindre. Un médiatique qui se place hors contexte historique puisant sa force dans le révisionnisme pour ne pas dire simplement dans l’absence d’histoire ainsi que dans l’attitude aberrante de l’instance internationale à « exiger » partialement le respect d’un droit qui a perdu toute sa consistance fondamentale à l’une des parties seulement.

Rappelons aussi qu’Israël n’a jamais eu besoin du moindre prétexte pour refuser la paix.

Et dans la lignée de cette attitude aberrante, comment peut-on se permettre de demander au Hamas s’il va reconnaître Israël alors qu’Israël refuse, en revanche, de se reconnaître, c’est à dire de fixer les frontières de son pays ?

Pourquoi ne demande-t-on pas au Hamas : "Seriez-vous prêts à accepter une force de paix internationale sur la ligne verte ?". (On ne leur demande pas parce que la réponse d’Israël à cette question est NON ! Israël qui ne jure que par sa sécurité, refuse obstinément les propositions européennes et américaines d’envoi d’une force internationale sur les frontières reconnues par le droit international. On demande au Hamas, qui a cessé toute opération militaire pendant un an, respectant une trêve qu’Israël n’a cessé de violer durant la même période)

"Etes vous d’accord pour renoncer aux armes ?". Qui a posé cette question à n’importe lequel des dirigeants israéliens ? Ainsi on voudrait qu’Israël puisse continuer à utiliser les tanks, les bombes, les missiles et toute l’artillerie lourde, pour maintenir son occupation, mais que le Hamas, renonce lui à la résistance armée contre l’occupant, qui est parfaitement légale.

Sur quel critère donc prétendre que les palestiniens n’ont pas besoin du Hezbollah en faisant, inconsciemment peut-être, une classification de meurtriers sur le seul critère de sympathie ???

Que l’on désarme le Hezbollah, soit ! Mais qu’en parallèle l’on désarme Israël et qu’on l’oblige à respecter toutes les résolutions votées à son encontre depuis 1947 !

Finalement, il semblerait que l’histoire se répète ; dans la marche à la guerre de 1939 la société des nations avait montré ses limites à gérer la crise mondiale.
Le même scénario n'est-il pas en train de se répéter avec l'ONU qui à l'évidence a perdu son essence primaire

La cohésion de l’ordre mondial ne tient que par la conviction que le droit est le même pour tous. Cette conviction est déjà mise à mal par les discriminations, la réticence face à la mise au jour de mémoires conflictuelles. Sur ce malaise peuvent prospérer des tendances centrifuges, mettant en danger le « vivre ensemble ».

Il faut d’urgence redonner au droit ses lettres de noblesse et l’appliquer d’abord à cette terre du Proche-Orient sur laquelle sont braqués des millions de regards, sans doute parce que l’issue de la crise dont elle est le siège a valeur de symbole aux yeux de ceux qui s’interrogent sur la réalité de leur intégration dans le monde de demain. Y imposer la justice équivaut à délivrer un message d’une force incomparable à ceux qui s’interrogent sur le sens de ce mot dans nos pays.

Sans doute est-il temps de créer une crise au sein même de l’ONU afin de forcer les choses à bouger positivement. Il suffirait que quelques états « exaspérés » par l’institutionnalisation de la partialité en arrivent à se retirer de cette instance pour que cela commence...

Avec une profonde amertume je conclurais ceci : je crois que le temps du raisonnement est dépassé et que le temps de la guerre est là. A la Syrie et l'Iran (comme à l'Irak précédemment)il n'a jamais été laissé d'autre choix en réalité que d'être acculé à la guerre et tout le monde est complice, qui par son aval à l'entreprise expansionniste Israelo-américaine qui par son silence.

Si le Liban tombe, c'est toute la liberté humaine dans sa valeur universelle qui tombera avec... et soyons sûrs qu'alors une grande partie du monde ne recevra du "droit" que ce que l'on voudra bien lui accorder

kb

les enfants de la haine

July :enfant Israelienne écrivant un message en anglais sur un obus prêt à être tiré vers le sud liban










Force est de constater par le nombre d’écrits accordés au sujet à quel point l’enfant occupe le centre des questions posées à la société. Paradoxalement, alors qu’en quelques générations à peine il est devenu objet de débat, enjeu des problèmes sentimentaux et cœur de cible publicitaire, sa définition est de plus en plus confuse passant, en fonction du « besoin » adulte (pas toujours synonyme de maturité), insensiblement de l’ enfant roi à l’enfant objet et de l’enfant client à l’enfant marchandise quant ce n’est tout simplement pas l’enfant soldat, l’enfant-ouvrier ou encore l’enfant cobaye... Quant au choix de l’adoption ou de l’enfant biologique, il ne doit altérer en rien la perception de l’altérité de son être.
Khalil Gibran à vu très juste en disant ceci :« Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont fils et filles du désir de vie en lui même » Comprenant cela on serait plus enclin à dire « la fille ou le fils dont je suis le père » et non « ma fille » ou « mon fils » afin d’éviter systématiquement la réduction de leur être à une « chose » nous appartenant. Cela bien entendu ne nous empêchera pas de les aimer mais au contraire nous les fera aimer plus fort car prenant sainement conscience de cette altérité...et peut-être qu'alors on se déciderai enfin à ne plus leur enseigner notre haine....

kb...triste pour le Liban Posted by Picasa

lundi, juillet 17, 2006

Reproche

Le passage
Huile sur toile de Hassan Boukhari

















Et la lumière s’incruste...
Plénitude sereine qui n’en finit pas de retracer les courbes du ciel, le bleu décousu dans l’ordre des mots, à l’inverse du sens faisant fuir nos peurs, scorpions terrés sous les roches poreuses, sous les peaux rocheuses qui se souviennent des caresses du vent, maladresse du temps ? Peut-être ou ne pourra être, qu’en sait la mer qui fredonne depuis la nuit des temps un air de reproche accroché à tes lèvres comme à mes tourments...

© kb
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mercredi, juillet 05, 2006

Casablanca 1 juillet 2006: 2ème édition du blog day

Casablanca, 1 juillet 2006.
La deuxième édition du "Blog day" s'est déroulée dans une ambiance quasi familiale dans les locaux de l'HEM et si le nombre ne brilla pas par sa valeur le contenu eût par contre le mérite de reluire par sa consistance. Toujours est-il que le nombre fut tout de même supérieur à celui de la première édition

Je peux vous dire, en corollaire, que le néophyte que je suis en matière d’informatique (et je n’étais pas le seul), à beaucoup appris ce jour là sur les techniques de « référencement » de « ranking » et de « l’open source ».

Bon d’autres m’ont déjà devancé pour vous parler de cette journée, je ne vais donc pas m’étendre outre mesure sur son déroulement. Je voudrai juste réitérer mes regrets de n’avoir pu partager le joyeux repas de la majorité suite à un cafouillage communicationnel mais ce n’est que partie remise et j’espère reprendre ma revanche lors du prochain meeting.

Sinon durant la pause déjeuner nous nous sommes retrouvés, Laroussi et moi, par je ne sais quel coup du sort, à partager notre repas (enfin pas tout à fait le notre puisque Laroussi en était l’invité et moi invité par l’invité...would khalt moul l’bach comme dirait zainabi) et notre conversation autour d'une table très conviviale où ministres et plèbe se tapaient presque dans l'dos dans une bonne ambiance 2007 c'est daba daba daba!

La sauce accompagnant les tournedos était bien battue et la campagne électorale battait aussi son plein...bref du Jettou on en a eu à toutes les sauces.
Malgré mon faible entendement de la chose politique j'ai tout de même réussi à comprendre que le choix de l'élite socialo démocrate (socialo libérale comme ils aiment à se l'entendre dire) était fait et que c'était Jettou qui à coups d'anecdotes et de phrases le faisant entrer de plein pied dans la postérité (après la chaussure) se retrouvait détenir le profil idéal pouvant enfin fédérer et le monde politique et le monde économique. Le dernier petit obstacle à surmonter étant de créer le consensus chez les grands politicards pour faire accepter à Jettou le Trône du RNI. Pour parler consensus, ça a beaucoup parlé consensus.

Tout en mâchouillant mon délicieux tournedos je refusais de retourner ma veste prolétarienne et m'enhardi à mettre mon petit grain de sel dans la tranche de mozzarella qu'allait offrir notre ministre invité à son raffiné palais.

- « consensus consensus! Mais nous ne parlons là que du consensus des partis (entendons là élite dirigeante des partis)! mais le consensus populaire? Qu’en fait-on? »

Mr le ministre me répondit presque avec désolation, une petite pointe de tristesse dans le regard...comme lorsque l'on évoque un mort..

- "le peuple?? mais il est où ce peuple??...."

Je voulu à un certain moment dire qu'il était là...juste en face de lui et que c'était un digne représentant de ce peuple qui venait de lui poser cette bien bête question mais je me ravisais au dernier moment de peur d'aggraver les ruades dans les brancards de mon ami Laroussi, qui n'avait pas manqué de mettre ses grains de gros sel aussi dans le repas et qui m'avait si gentiment invité pour un moment à jouer dans la cour des grands....
bref c'était juste pour dire où se situait l'horizon 2010 sans les hautes sphères qui semblent dire
« voyons d'abord 2007 daba daba daba (comme dirait ayouch)...pour 2010 on verra après ! »


Mais trêve donc de discours anti campagnards et restons dans le blog day 2006...place donc aux photos...



et dans l'ordre des interventions
(VOUS POUVEZ CLIQUEZ SUR LES PHOTOS POUR LES VOIR EN PLUS GRAND)

Son altesse sérénissime Jankari blog premier du nom, sublime dans sa simplicité de communication et qui nous a expliqué en long et en large les concepts podcast et RSS
















Othmane, au bénévolat dans le coeur aussi grand que sa timidité et que l'on ne remerciera jamais assez de tout faire pour maintenir l'événement "blog day" vivant. Blogger en entreprise ouvre à travers ses explications une nouvelle dimension dans l'outil de communication.

















Slimani...efficace et très technique avec une ergonomie optimale du discours. C'est lui qui nous a dévoilé "l'open source" que l'on peut désormais balancer dans les conversations "in"


















Manal...aaah manal! si le partage devait porter un nom ça serait sans aucun doute le sien. Un bien plaisant témoignage d'une expérience de bloggeuse fait en toute simplicité et en toute sincérité avec une déconcertante facilité de communication
















la pause...et quelque séances de pose avant d'aller manger




















la reprise avec Moulay tahar (pas l'kawini...l'3alami)très décontracté, au flux communicationnel intarissable et qui nous a livré tous les secrets du ranking et du référencement...très intéressant. Une autre façon d'aborder le blog en fonction du but fixé.
















La darija, dans la bouche de zainabi vint nous fédérer encore un peu plus dans la dimension blog. Une très plaisante présentation et surtout une autre façon de voir la communication "porteuse" au maroc.

















et pour clore cette riche journée, Doc benbrahim au sens du partage très développé,s'en vint redorer le blason de la médecine "opaque" au maroc. Une autre façon d'aborder le rapport médecin/patient grâce à l'outil blog. Merci doc pour votre noble action.















et juste pour le fun, il n'était pas intervenant mais assistant, pris en flagrant délit de tripotage (faut toujours qu'il tripote kek chose)notre chroniqueur attitré de la blogoma maitre Laroussi sur un blog perché tenait en sa main...en arrière plan la ravissante jamsounette

















sinon la grosse surprise du blog était sans nul doute la présence de notre grand Larbi que nous n'avons malheureusement pas vu longtemps


Yassine Zizi était aussi là mais ne nous a pas laissé le temps de le prendre en photo


bon à plus...passez de temps en temps pour voir si les photos sont affichées :)


kb...fast and furious blogging