MA ROQUINERIE

"laissez l'onde aller légère aux sources du souvenir...c'est là que se trouve le meilleur à venir" kb

mardi, octobre 11, 2005

Tourisme ou tout risque?






L'aboutissement des négociations de l'Uruguay Round et la signature de l'accord du GATS intervenue en 1994 et ayant abouti à la création de l'OMC, n'a fait qu'accélérer le processus de globalisation qui caractérise aujourd'hui tous les secteurs de l'économie planétaire y compris le tourisme, déjà international par vocation.

D'ores et déjà, on estime que les pays industrialisés, qui ne représentent pourtant que 20 % des pays signataires de cet accord, bénéficient à hauteur de 70 % des revenus supplémentaires générés par cet accord.

Les effets de la globalisation se sont déjà fait sentir et s'accélèrent considérablement ces derniers temps notamment du fait des nombreux regroupements de multinationales. Ces méga entreprises tiennent parfois entre leurs mains les marchés de plusieurs pays et sont bien souvent plus puissantes que des gouvernements.

On observe déjà des privatisations massives dans les pays du Sud qui remettent des pans entiers de leur activité touristique à ces grandes multinationales occidentales dont toutes, à l'exception du français Accor, ont leur siège aux Etats Unis.

Les pays du Sud sont contraints d'ouvrir leurs frontières aux produits et services du Nord, en vertu d'une libéralisation du commerce. Ces importations sont payées en devises et aggravent un peu plus la dépendance de ces pays. Parallèlement, ces pays s'engagent dans le tourisme à outrance et, pour tenter de sortir des programmes d'ajustement structurel, ils développement des infrastructures touristiques souvent au détriment d'autres investissements plus urgents pour les populations locales.
A contrario, les pays du Sud n'ont quasiment aucun accès aux marchés du Nord en dépit de la libéralisation des échanges. Leur faible capacité d'investissement et une politique d'immigration très restrictive des pays du Nord freinent considérablement leurs implantations sur ces marchés.

La liste des méfaits de la globalisation ne s'arrête pas là. Présentée comme une panacée, un bienfait pour tous, la globalisation menace en réalité l'équilibre de notre planète au détriment bien entendu des pays en voie de développement. Malheureusement, le secteur du tourisme offre une des meilleures illustrations de ce que peut entraîner cette globalisation.

En d'autres termes même si l'on arrive à surmonter toutes les difficultés inhérentes aux grandes mutations actuelles dans le paysage touristique mondial et que le tourisme au Maroc connaisse les fastes d'une renaissance il s'avère quasi certainement que nous n'en tirerions que très peu, pour ne pas dire aucun, bénéfice puisque en fait nous n'aurions fait que travailler pour les autres.


kb...qui ne croit pas à l'amour universel en matière de tourisme

21 commentaires:

  • À 12:16 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    Bonjour, très interéssant comme point de vue, voir comme analyse.
    Certes, il est à noter que le tourisme peut apporter une "faste rennaissance" , permets de te citer,mais à mon avis, c'est un adjuvant très pertinent qui permet l'ouverture sur la culture de l'autre.Il me semble qu'au delà de la mondialisation , il est un moyen qui raporoche les peuples.Je n'aborde pas le coté économique.
    Lynn
    ps: j'attends toujours le commentaire de mon analyse sur le roman de DAN BROWN:))

     
  • À 2:50 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    Bonjour KB,

    Je te lis souvent mais je commente rarement. Cette fois ça sera fait parce que je partage pas totalement ton analyse particulièrement la chute de ton billet.

    On peut pas dire qu’en matière touristique nous ne tirons aucun bénéfice et on travaille uniquement pour les autres.
    Quand le groupe Accor vient investir au Maroc, disons un complexe touristique à Agadir par exemple, il en tire certes beaucoup de profits. Mais il ne suffit de voir les flux financiers entrant et sortant faire une soustraction et en déduire qu’on est perdant dans l’opération. C’est économiquement très contestable, un investissement ça s’évalue pas uniquement sur les cashs flows générés mais surtout sur le nombre d’emplois directs et adjacents crées, sur son encouragement ou non de la consommation, et sur sa capacité à dynamiser d’autres secteurs d’activités.

    Ce circuit je ne l’ai pas appris sur les bancs d’une école d’ingénieurs ou d’une université française, mais c’est ma tante, un femme illettrée qui vend la laine dans un quartier périphérique de Salé qui me l’a enseigné. J’étais encore gamin je lui rendais visite un an après les attentats de l’hôtel Atlas Asni. Elle était sur le point de fermer boutique , elle m’a fait asseoir à côté d’elle et a commencé à m’expliquer : « tu vois larbi tout ça c’est à cause de ce que s’est passé à Marrakech, il n y a plus de touristes, du coup les tapis ne se vendent plus, du coup beaucoup de petites tapisseries ont fermé du coup personne ne vient chez moi pour acheter la laine pour en faire du tapis du coup j’ai plus de revenus et c'est pareil pour flana qui travaille plus dans l’usine de tapisserie ».

    Et ça, tu peux pas lire sur un compte de bilan, tu peux pas le quantifier, et tu doit pas l’ignorer. T’as beau disserter sur l’OMC, le Libre échange et le reste, le tourisme ça fait vivre des gens, des centaines de milliers de marocains . je conviens qu’ils prennent une toute petite part du gâteau mais ça s’est pas spécifique au tourisme, c’est valable pour les autres secteurs économiques : textile, de télecoms,….

     
  • À 10:38 AM , Blogger kb a dit...

    Bonjour lynna et Larbi...installez vous je reviens dans un petit moment ...le temps de vous concocter une petite réponse

    kb...votre hôte (**A)

     
  • À 11:01 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    je lis les commentaires de Lynn, et je ne peux m'empêcher de réagir à l'opinion que le tourisme pourrait être pertinent qui permettrait l'ouverture vers la culture de l'autre
    je suis peut-être trop pessimiste, mais je n'en crois rien, je crois que, étant le contraire d'un rapprochement entre les peuples, le tourisme les éloigne de manière irrémédiable, en pervertissant les rapports d'échanges par des rapports commerciaux et en modifiant,subtilement ou très profondément, la partie de la culture de l'autre qui serait éventuellement prête à s'ouvrir à des visiteurs

     
  • À 11:35 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    Salut,
    Je partage totalement ton point de vue KB.
    J'ajoute:
    -vendre du folklore et du dépaysement ne rapproche en rien les peuples!
    -montrer un artisanat ,présentant certes un côté attrayant,mais dépassé sur le plan fonctionnel, ne constitue nullement un trait d'union entre les peuples!
    -Riche,le touriste vient se goinfrer de nourritures et d'images insolites ;en rien,il ne tente d'apprécier réellement la culture de l'autre!
    -Quelle chance j'ai d'être née en Suède,me disait une suédoise en 1970,à Jama3 Lafna,en regardant un montreur de singe maltraiter l'animal!
    Mais ceci dit,le brassage des cultures se fait bon gré mal gré,la globalisation accélérant le flux des échanges informatifs:il se profile néanmoins un monde nouveau sous le nez des multinationales et malgré la volonté de ceux qui ont l'impression de gouverner le monde!
    La soupe est sur le feu:elle est en train de cuire!
    Fadi.

     
  • À 11:55 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    L'ouverture sur le monde, sur la culture de l'autre passe aussi par le tourisme:découvrir par écrit via un récit de voyage, un mémoire... une culture est une chose, aller à sa rencontre , à la de l'autre en est une autre.
    Toutefois , le récit de voyage qui se veut un récit de découverte, d'une quête de dépaysement où l'auteur , écrivain se transforme en un témoin qui rend compte de ce qui regarde ,peut stigmatiser l'image de l'autre en des images subjectives.celles-ci donnent lieu à une reconstitution de l'image de l'autre qui est tributaire des représentations prédominantes qui peuvent aboutir au dénigrement de l'autre.le regard se fait alors faux.
    le tourisme, le voyage permet à la personne de se faire une idée par elle-même et donc c'est une source de rapprochement indéniable .
    La réalité de l'autre,même si elle peut être figé par moment, pour ne pas dire souvent ,dans une image exotique chargée de transmettre un charme, laisse la place à la rencontre de l'autre.

     
  • À 12:15 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    A mon avis , il vaut mieux que des personnes fassent des voyages, se fassent par elles-même une idée de la présentation de l'altérité .le sentiment de différence consiste à prendre sa propore société comme étalon de mesure dans la construction de l'autre , mais il arrive que le regard que l'on porte sur l'autre soit qu'un prétexte d'évasion: tel est le cas de beaucoup de touristes.Cela donne lieu que la vérité , la réalité de l'autre sont perçues comme subjectives.
    Rien ne vaut qu'un voyage pour une quête d'authenticité.
    Lynn

     
  • À 12:55 PM , Blogger kb a dit...

    re bonjour Lynn et Larbi,
    c'est un plaisir que de vous avoir sur mon modeste blog...même si c'est pour exprimer votre désaccord partiel.
    Sinon Larbi, ta tante en fait aurait fait un excellent ministre du tourisme, vu que nos ministres raisonnent à peu près de la même manière malgré leurs hautes études. Ainsi le développement touristique prôné par toute la horde pensante du libéralisme est censé être générateur de profit à court, moyen et long terme. Comme quoi dans cette affaire les esprits, de part et d'autre (investisseurs et "investis"), se trouvent être parfaitement "institutionnalisés" pour gober tout cru l'aubaine offerte aux états du sud. Je veux bien admettre que le tourisme puisse en effet générer des profits substantiels et dynamiser le développement économique des états du sud, mais à la manière dont il est envisagé actuellement par les gros promoteurs touristiques, j'ai bien peur hélas de voir la balance d'une économie déjà précaire, tablée sur le tourisme, pencher vers l'effet inverse d'un dommage collatéral aux retombées multiples, aussi bien économiques que socio-culturelles.
    Jean Mistler, un académicien français a dit un jour : « Le tourisme est l'industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux ». Le moins qu’on puisse dire est que ce respectable monsieur fait preuve d'un cynisme démesuré à propos du tourisme...et des touristes! Mais a-t-il totalement tort pour autant?
    Pour sûr le touriste occidental qui revient à peine d'une semaine de vacances d'un complexe hôtelier lui offrant dans une formule "tout inclus" sable chaud d'une belle plage et exotisme assuré en matière d'art culinaire, et art du cul tout court, répondrait qu'il a tout faut!
    Fort à parier également que dans l’esprit de ce même touriste, le tourisme fait rouler l’économie des pays du Sud. À la limite, il peut même être une marque de générosité des gens du Nord, eux qui ont bien voulu dépenser leurs deniers, au Sud. Bref, notre touriste est loin de s’interroger sur la dynamique socioculturelle qu’installe la présence de ces villages-vacances, il s’inquiète à peine de l’impact négatif que pourrait avoir sa venue (et celle de ses nombreux pairs) sur les communautés locales, enfin il ne croit certainement pas, tout comme toi Larbi et ta chère tante et l'adorable lynn, que ces endroits seraient « mieux sans lui »!
    Du côté des dirigeants politiques des pays à littoral attrayant, Mistler se frapperait
    sûrement à la même opposition. En effet, le tourisme international est souvent perçu par
    eux comme un élément clé du développement : parce qu’il crée de l’emploi, parce qu’il
    est source de devises étrangères, bref parce qu’il est vecteur de croissance économique, il
    est hors de question de ne pas l’encourager à tout prix. J'aurai cependant préféré, vis à vis de cette élite politique, que ta tante Larbi te dise plutôt : " tu vois larbi tout ça c’est à cause de la mauvaise gestion des affaires de l'état, à cause de la corruption, du laxisme, du détournement des biens publics, du manque de liberté, du manque d'instruction qui enfoncent doucement mais sûrement le pays dans la fange de la pauvreté tiers-mondiste donc il n y a plus de touristes, du coup les tapis ne se vendent plus, du coup beaucoup de petites tapisseries ont fermé du coup personne ne vient chez moi pour acheter la laine pour en faire du tapis du coup j’ai plus de revenus et c'est pareil pour flana qui travaille plus dans l’usine de tapisserie ».

    Ce que nous proposent, enrobé d'un habillage mirobolant, les promoteurs actuels du tourisme mondial n'est rien d'autre qu'un tourisme de masse, "enclavé", qui rapidement à donné naissance à ces formules "tout inclus" dans le but toujours d’offrir les prix les plus bas possibles mais aussi de pouvoir réduire le temps de recherche et de préparation de voyage des futurs consommateurs. Ainsi, à l’heure de la société de consommation, les occidentaux peuvent s’offrir du soleil et du repos bon marché. Ainsi est né le prêt-à-porter du tourisme qui est soutenu par une demande incessante!
    Cependant, on n'accommode pas si facilement un grand flux de touristes; pour ce, il
    faut toute une série d’infrastructures. Il faut également une stratégie marketing et des
    liens avec les pays émetteurs pour effectivement attirer ces masses qui permettent les
    économies d’échelle. Les pays en développement offrent le soleil, le sable et la mer -
    exotisme en sus - mais ils ont souvent du mal à suppléer au défaut d’infrastructures, par
    manque d’investisseurs ou de ressources disponibles. Qu’à cela ne tienne, les
    compagnies transnationales, les grossistes en tourisme, les investisseurs particuliers
    étrangers, bref tous les « Thomas Cook », « Club Med » et « Nouvelles Frontières » de ce monde , eux qui possèdent les capitaux, sont rapidement intervenus sur le marché!
    Ainsi, sans grande surprise, le tourisme enclavé dans les pays en développement est plus souvent qu’autrement le propre des compagnies occidentales.
    L’effet premier de la grande implication d’investisseurs étrangers en matière de
    tourisme dans les pays en développement est que les potentielles retombées économiques
    de l’industrie sont souvent détournées. La doctrine de langue anglaise désigne le
    phénomène par le terme on ne peut plus imagé de "leakage", qu’on traduira librement par « fuite ». Les fuites, donc, sont entre autres constituées par le rapatriement des profits
    dans le pays de la maison mère, sans investissements subséquents dans le pays hôte, ce qui a pour effet de contribuer à un déséquilibre de la balance des paiements. Par ailleurs, autre exemple de fuite, les complexes touristiques enclavés ont tendance à être de grands importateurs. En effet, parce que, tel que décrit précédemment, le tourisme enclavé est strictement orienté sur les besoins des touristes, il est fréquent que les complexes tentent de recréer l’environnement familier du touriste en terres étrangères, entre autres via l’importation de grandes quantités de denrées alimentaires, équipements et matériaux de construction en provenance des pays émetteurs. Ainsi, contrairement à la croyance populaire, qui veut que le tourisme soit une source de revenus importante, le tourisme enclavé, lui, risque fort d’augmenter la dette en accentuant le déséquilibre de la balance des paiements ( importations > exportations). Par contre, il serait de mauvaise foi de nier que le tourisme, qui doit en fait être considéré comme une sorte d’exportation invisible, est un apport de devises étrangères et c'est là le seul point positif que je t'accorde Larbi :-)
    Revenons toutefois au tourisme enclavé offrant des formules « tout inclus » qui consiste à « dispenser le séjournant de tout recours à l’extérieur et de tout contact dérangeant ». Evidemment, une telle formule, par définition, n’entraîne pas de grandes retombées économiques dans les communautés locales voisinant le complexe touristique. En vérité, le touriste, ayant déjà payé sa pension complète, se trouve à perdre une partie de son investissement s’il décide de consommer à l’extérieur du complexe, pour un repas au restaurant du coin par exemple. Bien sûr, les échoppes de souvenirs et autres commerces du genre peuvent trouver clientèle, mais l’injection reste minime comparativement à ce qu’il serait si le tourisme était davantage intégré dans la communauté. Aussi est-il important de relativiser la possibilité d’apport de devises étrangères en contexte de tourisme enclavé.
    L’argument est souvent avancé également que l’industrie touristique, enclavée ou
    non, est une grande créatrice d’emplois (je ne donne pas de chiffres car au Maroc nous avons la fâcheuse tendance à les gonfler quand ça nous arrange). Cependant, encore une fois, l’enclavement du tourisme et le fait qu’il soit souvent contrôlé majoritairement par des investisseurs étrangers (bien qu’au Maroc, souvent l'état ou des investisseurs nationaux détiennent aussi une partie du capital en joint-venture) , font en sorte que les emplois créés sont des emplois nécessitant aucune qualification particulière, et donc à peine décemment rémunérés.
    Inversement, on note que la plupart des emplois de gestion et autres emplois de haut
    niveau sont majoritairement assumés par des étrangers. En plus d’apporter un bémol à
    l’argument de création d’emplois chez les populations hôtes, le rapatriement des salaires
    des gestionnaires constitue aussi une fuite supplémentaire. La question alors, selon
    certains, est plutôt de savoir si ces emplois, même peu payés, même saisonniers, sont
    encore meilleurs que pas d’emplois du tout, comme c’est souvent le cas dans les pays en développement accablé d’un haut taux d’inactivité. À mon sens toutefois, poser la
    question en ces termes revient à considérer le développement de façon excessivement
    simpliste, voire complaisante, sans considérer les alternatives possibles au tourisme
    enclavé.
    Je m'arrête là car il y a beaucoup à dire, pas seulement en matière de critique mais aussi en solutions pour favoriser un tourisme intégré en opposition à ce tourisme de masse dans lequel semble vouloir s'engager le Maroc en tablant sur 10 millions de touriste à l'horizon... 2010. Si le chiffre est quelque peu prétentieux, quoique facilement réalisable si les gros promoteurs mondiaux s'en mêlent, ne tablons pas pour autant sur une règle de proportionnalité en matièr de profits. Je n'ai pas abordé les retombées socio-culturelles mais Lezzie à bien résumé la chose.

    kb...opérant un tour

     
  • À 1:46 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    Khalid et tous, je pourrais raconter un souvenir touristique traumatisant et cauchemardesque : une nuit et deux jours passés, par force, au club med de Bizerte parce que la troupe renaissance dont je faisais partie en tant que musicienne était en rade, l'hôtel prévu avait été décommandé par erreur, il fallait en vitesse nous loger quelque part en attendant une autre réservation

    on a donc passé ces journées, mes huit collègues danseurs et deux collègues musiciens et moi, à contempler ces bâtiment stupides entourés de fontaines, de piscines, de bassins (alors que la mer était oh à au moins ving mètres, mangifiques plages désertes), pendant que, pas loin, un paysan s'escrimait à travailler à la charrue une terre complètement desséchée
    ça n'avait pas l'air du tout de gêner les gentils participants, et encore moins les gentils organisateurs

    (faut préciser qu'on était provençaux, du sud de la France, et que donc l'eau signifiait quelque chose pour nous)


    je trouve que ça résume bien ce qu'est le tourisme: mettre de force des personnes occidentales qui seraient assez honnêtes sinon, et relativement innocentes, en situation de devenir des voyeurs, des violeurs, des complices et presque des bandits


    mon fils m'a dit exactement la même chose en revenant d'une grande marche dans l'Himalaya. Plein de rancoeur (même si, oui, les bienfaits du vrai voyage avaient été là aussi) il s'en voulait d'avoir été forcé à l'acte criminel d'être un touriste dans Delhi, expérience insupportable, surtout pour son jeune âge (il avait quinze ans à l'époque)

    il y a une grande différence entre le voyage, qui est, d'abord, essentiellement intérieur, et ne permet de prendre contact avec une autre réalité qu'après beaucoup de réflexion et préparation

    et le tourisme qui n'est... rien

    rien qu'une violence de plus imposée à tous, à ceux qui sont comme forcés de la commettre, à ceux qui la subissent

     
  • À 1:23 PM , Blogger kb a dit...

    Leezie je partage tout à fait ton point de vue

    Lynn tu as une vision tres naïve du tourisme et tout ce que tu dis est certainement louable d'attention...mais la réalité touristique est tout autre
    le voyage à la marco-polo ou pierre loti c'est révolu malheureusement
    le touriste d'aujourd'hui ne cherche pas à découvrir ou encore à comprendre, juste un bon rapport qualité prix

    bises

    kb

     
  • À 6:11 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    Mon cher KB,

    De tes nouvelles, j'ai par ce pertinent article que j'ai lu avec beaucoup d'attention.
    Je ne partage mon ami que partiellement ton analyse et ton point de vue.
    Je m'explique! Au propre comme au figuré Tourisme peut rimer avec tout risque, oui en quelque sorte. Mais bien entendu pour faire avancer le smilblic, en Afrique, en Europe ou chez les ricains, il faut prendre des risques. Qui peut aujourd'hui affirmer que le développement du tourisme et cela quelque soit le pays de cette planète, n'est pas bénéfique pour l'économie locale et donc pour ses peuples. C'est l'évidence même!

    Que le monde capitalisme soit le premier bénéficiaire, c'est hélas aussi la réalité et la je te rejoins. Je le déplore et je pense à ton merveilleux pays que j'aime avec passion. J'ai constaté avec regret et écoeurement combien l'exploItation de l'homme par l'homme était présente.
    Mais mon cher Khalid, imagine un instant que ce tourisme si présent au Maroc et qui fait vivre aussi des modestes gens n'existait pas, imagine combien la dureté de la vie le serait encore un peu plus!

    Développer des infrastructures,construire écoles et hôpitaux, moderniser dans tous les domaines, créer une couverture sociale , offrir de l'emploi, une qualité de vie, donner de la richesse au peuple, bref, créer une économie de marché avec des bases sociales aux règles Européenne ne tient pas qu'à de l'utopie! C'est possible, encore faut-il que vos politiques se bougent!
    Mais mon cher Khalid, je ne pense pas, enfin c'est mon opinion, je ne pense pas en effet qu'il faut diaboliser le tourisme et l'accuser de tous les maux!

    Mon cher Khalid, j'aime ta pertinence! Je te sais pugnace! Je partage tes valeurs, mais autorise moi à rattraper ce boomerang que tu as lancé.

    Et que le débat continue!

    Très cordialement à toi Khalid.
    Un de tes amis de France
    Fabrice

     
  • À 9:37 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    oui c'est justement pour ça que c'est une violence, c'est parce qu'on sait qu'on ne peut même pas souhaiter que ça n'existe pas
    mais le souhait pieux d'apporter des devises etc.. au pays en question j'y crois pas trop, je crois que c'est surtout pour que plein de gens s'ne mettent plein les poches et surement pas l'économie générale du pays
    ah ça fait râler, quand même, ça donne tellement l'impression d'une terrible impuissance, qu'est-ce que vous voulez faire contre ça

     
  • À 7:50 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    Bonjour Khalid,
    En donnant mon point de vue, je me suis basée sur une réalité qui m'entoure, une réalité non issue de mes lectures, comme tu sembles le croire et encore moins des récits de LOTI qui remontent à loin,en plus, il y'a eu d'autres depuis!!
    Au fait,j'ai plusieurs amis, touristes du Maroc.Chaque voyage, pour eux dans ce pays, est une rencontre avec les gens, avec la culture de ce pays qu'ils adorent.Ils découvrent , redécouvrent le Maroc.Certains d'entre eux ont même acheté des pieds de terre et s' y sont installés définitivement.D'autres pensent à délocaliser leurs entreprises....
    Leurs bibliothéques regorgent de livres intéressants sur ce pays,sur des villes qu'ils se promettent de visiter lors d'un autre voyage et cet amour du Maroc , de son peuple, de sa culture,dure et reste intact depuis des années.
    Il n'y a pas que du négatif dans le tourisme, il a aussi des aspects positifs qu'il faut prendre en consideration !
    Enfin,je suis loin d'avoir une vision très naive du tourisme.J'ai beaucoup de respects pour ces touristes qui vont vraiment à la rencontre de l'autre.Ne pas le reconnaître serait une erreur de ma part.
    Lynn...la lucide

     
  • À 12:10 PM , Blogger kb a dit...

    Bonjour Fabrice,
    C'est un grand plaisir pour moi de t'avoir sur mon blog et de te voir enrichir de manière substantielle le débat.
    Je crois aussi qu'il y une petite confusion sur l'entendement de "l'industrie" touristique que je pointe du doigt, et si j'ai pris l'industrie touristique pour illustrer les effets de la globalisation je ne l'accuse pas pour autant de tous les mots, c'est juste un exemple que je trouve approprié du fait de son internationalisation.
    Dans mon précédent post, un peu long peut-être, j'ai pourtant qualifié par le terme "enclavé" le tourisme auquel je fais référence et qui s'oppose au tourisme "intégré" auquel fait référence Lynn.
    Par contre l'idée sur laquelle j'achoppe un peu c'est celle, dans la tête de beaucoup de gens, de continuer d'envisager le tourisme comme une aide lorsque tu dis " imagine un instant que ce tourisme si présent au Maroc et qui fait vivre aussi des modestes gens n'existait pas, imagine combien la dureté de la vie le serait encore un peu plus!".
    Ce qui nous mène à parler des effets socioculturels de ce tourisme de masse. Lorsque les promoteurs touristiques et administrateurs des pays hôtes procèdent à des analyses détaillées des projets de tourisme proposés, trop souvent ils privilégient l’aspect économique et évacuent la question des coûts et bénéfices socioculturels du tourisme dans leur prise de décisions. Ceux-ci sont pourtant bien réels et ils devraient être internalisés pour faire un choix bien éclairé de la stratégie touristique à adopter.
    Le tourisme de masse, bien campé dans des relations stéréotypées avec la
    population locale, a notamment comme conséquence de renforcer le sentiment populaire d’infériorité, de mésestime de soi, de soi en tant que peuple. Ainsi les pays hôtes restent enfermés dans cette dynamique colonialiste qui ne contribue certes pas à l’émergence d’un sentiment de fierté nationale et d’entrepreneurship local. Je rappelle une nouvelle fois, pour éviter encore toute confusion, que je parle toujours de ce tourisme de masse qui s'implante en grands complexes touristiques qui offre aux touristes, dans le sens industriel du terme, les beautés du pays sans les habitants, ce qui contribue certainement à l'ostracisme des nationaux dans leur propre pays
    En effet, ce concept d’établissement total, se traduit au Maroc, entre autres, par des Club Med à Marrakech et à Agadir, en villages bien isolés du reste de la ville par de hautes barrières métalliques ou murailles ayant pour conséquence directe que « certains touristes y restent des semaines et repartent sans avoir adressé la parole une seule fois à des marocains ». Pour répondre donc à Lynn aussi, j'ai beau chercher je ne vois pas où se cache cet échange culturel et cette marche vers l'autre dans ce genre d'entreprise. Pire encore, il fut un temps où le Club Med de Tanger, fermé depuis la dégradation de la baie, refusait systématiquement tous les Marocains, fussent-ils ministres!!!
    Pour résumer un peu mon approche de la chose touristique et ne pas vous tartiner une continuité de paragraphe ennuyants, je ne suis pas pour l'abolition du tourisme. J'ai toujours envisagé le concept du tourisme, en tant qu'entreprise, comme une "conséquence" d'un développement et non pas comme un "but" pour un développement durable tout en reconnaissant tout de même que le tourisme "peut" contribuer à un développement durable, et comme tu l'as dis Fabrice, c'est dans ce sens que nos politiques doivent bouger, et si dans leur travail de développement ils sont parfois poussés par les organismes mondiaux (FMI, Banque mondiale...etc) à favoriser le tourisme de masse ils ne doivent pas cependant l'accepter sans un encadrement et une régulation efficace.
    L’inaction gouvernementale en tourisme est le pire de tous les scénarios pour un développement durable. En effet, en matière de tourisme particulièrement, il faut contrer ce courant néolibéral qui veut que l'état se retire pour attirer les investisseurs, et faire en sorte de se doter de politiques claires et d’une stratégie organisée, planifiée, avec de surcroît une perspective long terme pour un développement durable. Parce qu’encore une fois, l’horizon long terme est la clé d’un tourisme sain, bénéfique aux populations locales.
    C'est d’ailleurs, en matière de régulation, que la situation du tourisme au Maroc m'inquiète. Notre ministre A.Douiri, banquier de profession, à plus tendance à se soucier des rapports financiers que des retombées socio-écologiques de l'industrialisation du tourisme qu'il prône dans son discours de restructuration...
    En tout cas merci Fabrice d'avoir rajouté de la matière à réflexion dans cette polémique tourisque ...espérons donc faire avancer le schmilblick.:) :)
    J'espère aussi te voir, toi et Lynn lors de votre prochain passage au Maroc
    Bonne journée

    kb...intègre pour un tourisme intégré :)

     
  • À 6:38 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    Bonjour Khalid,

    Merci pour ta réponse argumentée. Ton combat est juste et noble. Oui bien sur que le tourisme génère une masse de fric pour une classe sociale privilégiée. Oui, oui, oui tu as raison de dénoncer cela mon cher Khalid.

    Tous les êtres humains sur cette terre qui ont le coeur '' à gauche'' pensent comme toi. Mais mon ami, et la je rejoins Larbi, le tourisme fait vivre ! Le témoignage de sa tante est parlant et tellement vrai.

    En revanche, je partage ton analyse sur le tourisme développé à Agadir par exemple. Mais sérieusement Khalid, en dehors de l'implantation géographique de cette ville, peux-tu me dire ce que Agadir possède encore comme valeurs, culture et traditions marocaines? Si peu à mes yeux. Cette ville très européenne pour ne pas dire buschienne ou blairienne ne représente pas le Maroc.

    J'ai envie de prendre l'expression du canard enchainé. Pan sur le bec à Khalid! Il est fatigué Khalid! Son exemple en choisissant Agadir pour parler tourisme est un mauvais exemple. Nous devons tous et j'espère que Lyne et Larbi seront d'accord avec moi, nous devons pardonner à Khalid! Il manque de sucre !

    J'apprécie tes prises de position Khalid. Je te connais peu, si peu mais j'ai la conviction que ton coeur d'or, ta vive intelligence, ton immense culture font de toi un être d'exception! A fréquenter sans crainte.

    Khalid, plus sérieusement, j'aime comme tu le sais avec une immense passion le Royaume du Maroc et son peuple merveilleux. Et tu sais il ne se passe pas une semaine et je te jure de cette vérité, il ne se passe pas une semaine où je ne dialogue sur le Maroc avec collègues, archi, chef d'entreprise. Sur mes 600 collègues , 90 % ont visité le Royaume! Nous aimons, nous adorons la culture du Maroc, nous apprécions la chaleur exceptionnelle de ses habitants, nous nous régalons de la cuisine d'exception ( et moi grace à Lyne au quotidien) Oui je sais, je suis un veinard! .

    Khalid je vais te faire une confidence. J'ai un ami président de l'ordre des géomètres de mon département qui possède depuis plus de 10 ans un appart à Marrakech, vient tout récemmentd'en acheter un second.

    Pour quelles raisons crois-tu qu'il investit au Maroc?
    Ce n'est pas pour visiter la Koutoubia, il y est allé 100 fois, le jardin Majorelle , il le connait par coeur, la place Djamel efna ( pardon pour l'orthographe Khalid de cette belle place, je nul en arabe, archi nul et tu connais d'ailleurs la fautive à ma méconnaissance totale de l'arabe), ni pour les belles plages de Marrakech et ses vagues superbes, non , mon ami, tout comme moi aime la chaleur de l'habitant, adore les mets succulents marocains. Ses nombreux amis à Marrakech ne sont pas français ( et pourtant les francais y sont plus que porésent). Ses amis sont arabes, uniquement arabes.
    Et bien Khalid, mon ami Marco ( pas POLO ) a acheté un second appartement pour que ses amis français viennent comme lui à Marrakech découvrir les richesses culturelles qu'offre cette ville et partager les tajines, pastillas et autres couscous avec l'habitant.

    Mon cher Khalid, je puis t'assurer que la rencontre des peuples et des cultures existe, je l'ai, nous l'avons x fois vécu dans ton merveilleux pays. Encore une fois Agadir est un mauvais exemple! Je t'en prie Khalid, fais rectifier par les géographes les frontières administratives de cette ville. Elle n'a rien du Maroc. Tu verras qu'après ton analyse sur le tourisme associé au fric sera modifiée.

    (sourire) Oui je sais , sur le fond, tu as quand même raison, mais comme tu m'as piqué au vif quand tu as écris que le tourisme n'avait rien de culturel et d'échange, je me devais de réagir un petit peu.

    T'es un provocateur! Je te déteste!
    Mon merveilleux Khalid excellente journée. A bientôt!

    Et puis rassure toi, nous en France, on a Sarko ! Je crains que la connerie humaine ne le porte au sommet. T'a vu chez les ricains, ils ont réélu le pantin!

    Stp, remonte moi le moral et dis moi qu'en France c'est pas possible .

    Choukran Sidikhalid

    Fabrice

     
  • À 12:13 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    bien sûr que c'est possible
    une très grande majorité des français est de droite
    bien sûr qu'on va se le prendre sur le râble
    ensuite on pourra parler d'échanges et de communications entre les peuples, ça sera ça l'exotisme du coup :-)))

     
  • À 2:18 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    Bonjour Leezie,

    C'est la vérité oui la France est de droite, mais je reste quand même optimiste, T.S.S. (Tout sauf Sarko) est bien présent dans l'immense majorité de l'ensemble des partis politiques, de l'extrême droite à l'extrême gauche. L'U.M.P. de notre cher Nicolas ne représente pas la France. Il faut garder en mémoire que l'ex R.P.R. n'a donné à CHIRAC que 20 % au premier tour de l'élection présidentielle de 2002. 20 % de 35 millions d'électeurs. C'est quand même très peu.

    Il faut que Sarko fasse aussi bien! C'est pas encore gagné! Mais je reste confiant. La France n'attend pas vraiment un agitateur qui bouge et gesticule en permanence . Et puis sans les médias que devient le petit Nicolas?

     
  • À 2:36 AM , Blogger kb a dit...

    [En revanche, je partage ton analyse sur le tourisme développé à Agadir par exemple. Mais sérieusement Khalid, en dehors de l'implantation géographique de cette ville, peux-tu me dire ce que Agadir possède encore comme valeurs, culture et traditions marocaines? Si peu à mes yeux. Cette ville très européenne pour ne pas dire buschienne ou blairienne ne représente pas le Maroc.]

    et voila Fabrice! tu viens de le démontrer de ton propre chef. Toutes ces craintes que je n'arrête pas de faire visualiser depuis le début tu viens de les mettre à jour magistralement.
    c'est justement ce que je reproche à ce tourisme de masse : faire disparaitre leur authenticité et dénaturer le pittoresque qui fait le charme des villes des pays hôtes. C'est là le plus pernicieux des impact écologiques provoqué par ce tourisme agressif.
    J'ai bien peur que dans quelques années marrakech ne rejoigne agadir dans cette perte de valeurs...d'autres villes suivront amenant ainsi à créer un standard touristique qui fera ressembler tous les centres de vacances du monde...brrr :):)
    sinon en ce qui concerne l'échange culturel tu viens de me donner l'idée d'un nouveau fil..juste le temps de le ficeler et on en reparle :) :)

    bon week end

    kb...pas si détestable que ça j'espère:)

     
  • À 5:36 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    Laissons AGADIR de côté Khalid. Depuis le tremblement de terre, le béton qui a poussé partout pour reconstruire cette ville du sud a enlevé son idendité à Agadir. Oui, c'est hélas la triste réalité. Nous sommes d'accord, entièrement d'accord.

    Pour le reste un peu moins...
    Mais dis moi mon cher Khalid, ne serais-tu pas comme les felins? Où mieux encore, n'es-tu pas en formation politique. Tu possèdes l'habileté de Félix et argumentes comme nos politiques.

    Notre Edgar FAURE national qui a tout dit et son contraire disait qu'avoir toujours raison, c'est un grand tord! A méditer!

    Allez , ne m'en veux pas, c'est au second degré que je te parle. Je suis presque aussi provocateur que toi. Tu me comprendras n'est ce pas?

    Khalid, c'est gentil à toi de nous inviter, mais c'est à toi de venir, nous venons de construire et avons enménagé fin juin. Lyne et moi serions heureux, très heureux de t'accueillir.

    Pardonne moi encore, je suis hors sujet du texte d'origine... Quoique... dans accueillir, il y a le préfixe accueil, donc échange culturel... ect ( sourire)

    Dernièr commentaire, quand publies-tu la critique de Lyne sur DA VINCI CODE? Tu es exigent mon cher Khalid mais tu as raison, pousse la prof de fac à réagir, fais la sortir de ses gonts, fais lui prendre des risques. Elle ne doit pas en effet cacher son opinion réelle sur ce livre.

    Khalid, j'ai visité sans guide... ton blog, je te félicite, c'est passionnant et enrichissant. J'ai navigué également sur quelques uns de tes blogs favoris et amis . J'ai adoré celui de Louna. Cette fille est aussi exceptionnelle. J'ai aimé sa sensibilité et ses commentaires poignants.

    Excellent week-end Khalid

    Je te déteste avec adoration
    Et t'adore de façon détestable

    Une question Khalid et je ne t'ennuie plus. Que penses-tu de Tarik RAMADAN?

     
  • À 9:05 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    Je rajoute ceci : Pierre Bourdieu est un intellectuel de haute volée, mais il ne ferait certainement pas un bon ministre d’économie.

     
  • À 10:24 AM , Blogger kb a dit...

    bonjour tout le monde
    Fabrice, je ne cherche point à avoir raison à tout prix. Je tente tant bien que mal, et parfois plus mal que bien, de juste mettre en garde par mes modestes interventions, et en fonctions de ma petite capacité de raisonnement, (dont la majorité se fout royalement, j'en suis conscient)contre les dérives dans les choix et orientations dans lesquels s'engage le pays.
    Crois moi que lorsque je formule mes craintes je suis le premier à vouloir me tromper et voir toutes ces décisions, aux multiples bienfaits dont on ne cesse de nous matraquer via les médias, nous mener vers ce développement tant recherché...sans magouilles, sans escroqueries, sans hypocrisie ni tartufferie.
    bref! je donne juste mon avis, parfois bon parfois mauvais, bien que n'étant pas spécialiste dans la plupart de ces domaines desquels je me mêle.
    Depuis l'avènement d'un soit disant gouvernement d'alternance, plus personne ne joue le rôle d'opposition, rôle que j'estime important dans la prise de décisions importantes qui engageront le pays dans ses choix suite à un consensus et non à à une volonté sectaire.
    Merci pour l'invitation. je ne manquerais pas de venir vous voir des que l'occasion se présente.

    et à Larbi je dirais que les bourdieus ont aussi un rôle à jouer dans la marche vers le progres


    j'allais oublier, à propos de Tarik Ramadan. Je ne connais que tres peu le personnage, juste par quelques articles interposés à son sujet qui tiennent plus de l'abattage médiatique que de la critique sérieuse. Je ne peux m'aventurer dans ces conditions à donner un avis sur la personne par peur d'être sous influence partiale.

    kb

     

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