MA ROQUINERIE

"laissez l'onde aller légère aux sources du souvenir...c'est là que se trouve le meilleur à venir" kb

dimanche, août 28, 2005

la ville












La rue qui m'endort
D'un cancrelat fuyant sous la lune
Inverse le décor

Vaines étaient nos raisons
Si diurnes soient elles
Sursauts d'une oraison
Que l'aurore rappelle

Eternelle aux lendemains
La nuit s'en viendra mourir
Au plaisir charnel
Sur les murs bien vils
Au béton si cruel

A grand coups de truelle
Avance la ville
Creusant dans nos coeurs
Ses petites ruelles
Où les maux défilent
Toujours pile à l'heure

Mais la prise du béton
En craquelure d'un rêve
Attirant les mouches
De ses plaies avides
vient figer le temps
Au fond d'une bouche

Le regard baissé
Amoureux des trottoirs
souillés par les chiens
Nos désirs affaissés
Y tâtonnent sans le voir
Ce bonheur tant cherché
Qui abreuve nos espoirs

L'hirondelle au printemps
Sur les murs de la ville
Dessine nos vies
De manière dérisoire

© kb

2 commentaires:

  • À 9:14 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    3la slama a sidi.
    J'espère que tu as passé d'agréables vacances.
    Toujours aussi bien inspiré à ce que je vois :)

    Fazora

     
  • À 11:55 AM , Blogger kb a dit...

    bonjour fazora
    je suis juste de passage (2 ou 3 jours)pour assister à un mariage puis je repars pour encore une semaine :)

    content de te lire

    kb

     

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