MA ROQUINERIE

"laissez l'onde aller légère aux sources du souvenir...c'est là que se trouve le meilleur à venir" kb

mercredi, mai 31, 2006

Stase


huile sur toile de Pilot



















l'amer dilué au ciel
azur bariolé filé à l'étoile...
s'inventent les mots bleus
dans la bouche des marins
délavé le regard
où gisent les trésors
aurores boréales
miroitant l'émeraude
cap sur l'eldorado
à l'envers du rêve
crépuscule sur l'onde
la quête se fait trêve


kb...marin

14 commentaires:

  • À 4:56 PM , Blogger Loula la nomade a dit...

    Trêve des quêtes
    Rêver d'essences
    S'abandonner aux sens
    Rechercher les aurores australes
    Se laisser emporter par le Mistral
    Celui des écrins
    Des joyaux bizantins

    Merci Mandrake eh oui j'ai fini par te trouver un surnom:-)

     
  • À 6:09 PM , Blogger lynn a dit...

    Sur les quais l'attente est brève...
    Très beau poème



    Lynn

     
  • À 8:16 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    Loula> moi qui me prenais pour lothar! :):):)

    Lynn> je trouve plutôt que sur les quais l'attente est "grève" :)

    mwah à vous

     
  • À 8:26 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    On dirait une voyante décelant, dans le marre du café, le naufrage du marin et annonçant la mauvaise nouvelle, avec des mots bleus, à sa ménagére juste rentrée de Sidi Abderahman

     
  • À 8:52 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    Dima t'es un vilain!!! ramener ma prose à du marc de café et des commérages de ménagère ya que toi pour le faire mais puisque t'es porté sur le jeu de mot j'ai lu ça récemment que j'ai trouvé génial...c'est dans le dicomoche de jean michel gaudin (http://www.dicomoche.net)
    on dirait du Devos...


    *RENCONTRE

    - Nous nous tutoyons ou nous nous vouvoyons?
    - Tutoyons-nous; vous vouvoyez souvent?
    - Je tutoie comme je vouvoie
    - Moi, je me tue à tutoyer, mais tout me voue à vouvoyer
    - Vous nous voyez nous vouvoyer?
    - Nous voirons; je veux dire, nous verrons
    - Tout à fait, toutefois tout nous fait nous tutoyer; d'ailleurs, qui
    vous vouvoie?
    - Mes parents, mais je ne les vois jamais.
    - Ainsi, vos vieux vous vouvoient sans vous voir
    - Et toi, qui te tutoie?
    - Mon oncle, mais seulement chez moi
    - Donc, ton tonton te tutoie sous ton toit
    - Oui, mais mon neveu ne veut nous vouvoyer
    - Et que faites-vous des dames?
    - Tutoyons les veuves et vouvoyons les tantes
    - Mais ma tante est veuve; elle vouvoie son toutou et tutoie sa voiture
    - Vous n'aurez qu'à louvoyer, tantôt la tutoyer, tantôt la vouvoyer
    - Et les nouveaux venus, les vouvoierons-nous?
    - Je veux voir les nouveaux venus nous vouvoyer. Les nouveaux non
    vouvoyants se verront renvoyés comme des voyous
    - Et les non voyants?
    - Les non voyants vouvoieront!
    - Même au nouvel an? J'aimerais vous y voir, sous leur nombre les non vouvoyants vont vous noyer
    - Au nouvel an, votre dévoué n'envoie de voeux qu'aux vouvoyants non dévoyés.
    - Vous vous fourvoyez!
    - Je ne me fourvoie pas, monsieur, mais je me fous de vous revoir!
    - Alors, allez vous faire voir!

     
  • À 9:11 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    Kb, j'espére que tu plaisantes parce qu'il ne me serait jamais venu à l'esprit de moquer ta prose et tes mots imagés que j'adore lire et cela tu le sais bien depuis une belle lurette. Disons que je me suis amusé par ce matin timidement ensoleillé à banaliser mon commentaire et user du second degré pour décrire ma perception et de la toile et de ton poème. Voilà c'est tout...

    ledicomoche excelle dans les messages subliminaux :) Merci.

    Bonne journée Kb.

     
  • À 6:31 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    l'amer dilué au ciel , n'est il point cet acide ?
    s'inventent les mots gris dans la bouche amere des divins .
    le regard hagard vers un horizon ou gisent des silhouettes nus...
    coucher de soleil incesant sur le clochard de bonne foi
    cap sur la nuit à l'envers du cauchemard .
    aurore la pillule ,la quete de la dignité!
    waw kb 36 en direct!

     
  • À 8:58 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    re kb!la belle barque en solitaire se meurt...ce tableau n'est il pas en train de s'effacer sous nos yeux!!!le béton arrive comme dirait mon ami l'écolo de montpellier!
    et on nous a meme pas demandé notre avis!
    vive les golfeurs!et vive leur cornichon!

     
  • À 12:02 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    bélière! c'est vrai que ce tableau se meurt sous nos yeux...mais elyazghi tenait mordicus à sa médaille et les yachts des gradés à leur quais :)

    ame_absente! tres présente je trouve par ton style...bélière! file lui unr taffe...

     
  • À 2:19 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    taffe toi méme!!!!taffe de venin disait la princesse en portugais!trouve moi je te trouve par la barbichette!

     
  • À 2:21 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    jessaie de passer un email walou!!!!!!!!!!cuirasse de fer!

     
  • À 2:31 AM , Anonymous Anonyme a dit...

    desoléé si je squate...cette barque n'est elle pas un apas ..pas de pas en pas un apàt...et s'il n'est pas virtuel cette barque resume un tas d'histoire..le passé le present l'avenir.taffetas ..c'est un tissus de jadis plein de naftaline!ne la remets plus celle là elle sent le moisis!coté style kb je reste dans le diredt spontané!c'est basta!..overgame!for the life!...on rigole en parlant!

     
  • À 12:03 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    Comme ji coni rien à la poésie, je vais me contenter pour te mécontenter de te montrer que moi aussi je joue dima avec les mots.
    La preuve ? Sur quels bons mots, beau mâle, tu veux que je joue ?
    La mer ? L'attente ? Les marins ? Les quais ? Chiche ! On y va !

    La mer ? Et ta mère ?
    Pardon : et ta sœur ?
    Ta sœur est avec le masseur.
    Ma sœur avec le masseur ? Me diras-tu. Si tu le répètes, je te tue ! me répètras-tu.
    Non, ma sœur n’est pas avec le masseur car elle n’aime pas les massages. Ce n’est pas de son âge. Elle vient de m’envoyer un message. Elle nage. Dans le bonheur. De très bonne heure. Elle adore les vagues. Elle s’endort avec les vagues. Comment ? C’est vague ?
    Mais, non, ma sœur, quand elle ne dort pas au son des vagues, elle vaque à ses occupations. Sauf quand elle n’est pas occupée.
    Occupée à couper. À couper court. `
    À couper court aux courses longues.
    Elle est un peu petite et elle ne court qu’à marée basse. Jusqu’à ce qu’elle soit lasse. Non, te dis-je, personne ne l’enlace ! Puisque ma sœur n’est pas avec le masseur. Elle est avec un marin. Un marin qui a mal au rein. Et si ce pauvre marin est si malheureux d’avoir mal au rein, c’est à cause de l’attente. De sa tante. Sur le quai. Quand son bateau est parqué. Il attend toujours sa tante qui ne vient jamais à temps. Pourtant, elle n’a pas mal au rein comme son neveu marin, mais comme elle est sa marraine, elle fait ce qu’elle veut avec son neveu. C’est normal, c’est sa marraine. Elle est belle, mais elle est naine. On l’appelle d’ailleurs « la petite reine des marraines ». Et elle est de Rennes.
    Quand il la présente, il dit : voici ma marraine qui est la petite reine des marraines et qui est de Rennes et non de Lorraine.
    Et quand elle le présente, elle dit :
    Voici mon neveu qui est marin, qui a mal au rein et comme sa marraine, il n’est pas de Lorraine, et donc c’est un marin pas lorrain.
    D’ailleurs, à propos de lorrain, il paraît que l’eau du Rhin n’est pas bonne ni pour les reins des marins du Bas-Rhin que pour ceux du Haut-Rhin.
    Assez parlé ! Je suis marin, mais je ne suis pas lorrain. Mais comme je suis parleur et jamais à l’heure, je m’amuse à faire des leurres. Dès que je suis à terre, je m’amuse à me taire. À toute heure. Et comme ce n’est pas encore l’heure, je te dis : à tout à l’heure, kb.
    Et ne reste pas comme ça bouche bée.
    Sinon, je vais le dire à Monsieur l’Abbey. L’abbey aux bois dormant.
    L’abbey qui ne dort pas, mais qui ment.
    Et qui ment recevra un châtiment.
    Et un chat qui ment est un chat qui miaule. Dans la piaule. De Paul. Paul Valery. Non, je ris. Ce n’est pas Valery, c’est Descartes. J’ai dit Valery pour brouiller les cartes. D’ailleurs, je ne suis pas marin, je fais du cart. Et je t’ai mené en bateau.
    Tu es tombé dans le panneau comme un râteau. Mais, pour me faire pardonner, kb, je t’offre un beau gâteau fait par un beau gars gâteux.
    Je vais le poser ici.
    Mais, pas touche ! 7’tat’mizi !
    Non, je ne veux pas de pez, Lopez.
    Apprends-moi juste la poésie.
    ML…qui dit dima du mal et se mêle de tout

     
  • À 1:49 PM , Anonymous Anonyme a dit...

    M.l!!!ach ghadi n'goulik à khouya!!
    la yakhlik dima M.l pour notre plaisir à tous.
    t'as pas besoin d'apprendre la poésie..poète tu l'es déja!

    kb...mariné

     

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