Les chants du monde
(une petite rediffusion en attendant ce temps qui manque)
1.
il y eut d'abord l'eau
ensuite le vent
carressant l'onde
à lui rider la peau
pour enfanter le ciel
sans couleur
sans douleur
un ballon en hommage
offrande des étoiles
s'accrocha au ciel
on l'appela soleil...
3.
la pluie à laissé un grand trou dans le ciel
noir
le jour, effrayé
s’enfuit sous les paupières de l’horizon
maudissant celle que la lune
venue on ne sait d’où
appela « nuit »
4.
ourlée de jour
l’aube se lève
comme le voile d’un rêve
découvre les montagnes
sombres lèvres
et amas de cendres
qui soupirent la vie
5.
puis vint l’arbre
frère des montagnes, et du temps
plantant ses racines dans le ventre de sa mère
il tend ses bras suppliant
la clémence du père
azur
qui s’étire à l’infini
6.
Puis vint ton regard
mirroir de l'infini
c'est là que je suis né
kb
1.
il y eut d'abord l'eau
ensuite le vent
carressant l'onde
à lui rider la peau
pour enfanter le ciel
sans couleur
sans douleur
un ballon en hommage
offrande des étoiles
s'accrocha au ciel
on l'appela soleil...
2.
aux rayons d'un ballon qui se dégonfle
aspiré en cinabre par la mer
le ciel s'ébroue des cendres du jour
soudain
il plut la terre
3.
la pluie à laissé un grand trou dans le ciel
noir
le jour, effrayé
s’enfuit sous les paupières de l’horizon
maudissant celle que la lune
venue on ne sait d’où
appela « nuit »
4.
ourlée de jour
l’aube se lève
comme le voile d’un rêve
découvre les montagnes
sombres lèvres
et amas de cendres
qui soupirent la vie
5.
puis vint l’arbre
frère des montagnes, et du temps
plantant ses racines dans le ventre de sa mère
il tend ses bras suppliant
la clémence du père
azur
qui s’étire à l’infini
6.
Puis vint ton regard
mirroir de l'infini
c'est là que je suis né
kb
6 commentaires:
À 8:16 PM , Anonyme a dit...
La mélodie naive que les"chants du monde" me versent
La symphonie mélodieuse des odes me berce
La brise charrie des souvenirs et m'emporte
dans le géron de mes songes,
là où la cosmogonie grecque personnifie Gaia mère de la Terre et Ouranos père du Ciel.
Leur union créa les Titans, Titanides, Cyclopes
Qui sombrent dans l'abîme du Tartare
Sauf que le Tartare de nos jours est bien notre Terre frappée par le courroux du Ciel et où la cruauté sévit, les Guerres mutilent et où le sang pourpres des innocents nourrit les Errinyes...
Vous me rappelez mes lectures du CM2...
Merci
À 8:20 PM , Houdac a dit...
Je reste sans voix...c'est très beau.
À 10:33 PM , Anonyme a dit...
très très beau...
j'aimerais bien "répondre" en faisant aussi ce genre de suite :
soleil
mer
nuit
arbre
etc...
mais... il faut que les mots viennent, je ne peux pas les y forcer... on verra bien
À 2:01 PM , kb a dit...
merci d'avoir partagé, par vos commentaires, ces quelques moments de lyrisme qu'offre si généreusement la vie à qui sait voir par son coeur...
oumelgheit..vous regorgez de lyrisme...que dis-je?? vous débordez :) :)j'aime beaucoup votre façon de dire les choses
houda...j'ai beaucoup aimé le "hammam"
Leezie...tu n'as rien à prouver. Ton talent en la matière me dépasse de loin :)
À 10:16 PM , Anonyme a dit...
faux.. pas de prétendu talent qui tienne ici
tu t'inscris de manière très aigue dans un monde poétique que je ne connais pas, et j'essaie d'en appréhender les temporalités qui sont différentes des miennes
Leezie, italo-nordico-gauloiso-ottomano-terrestre
À 11:38 AM , Anonyme a dit...
richesse des mots, un hémisphère.
richesse de l'image, un hémisphère.
vos poèmes, une sphère.
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